Vous lisez quoi en ce moment ?

Rappel du premier message :

J'ai fini Les pièges de l'exil de Philip Kerr - dernier volet paru de la série du héros Bernie Gunther, que l'on suit cette fois dans ces aventures sur la côte d'Azur
Policier parsemé de détails historiques. J'aime beaucoup. Et c'est assez agréable de se repérer géographiquement dans les lieux décrits.

Les tendres plaintes de Yoko Ogawa - on suit les aventures de Ruriko, jeune femme blessée par l'infidélité de son mari qui se réfugie dans le chalet familial pour y retrouver la paix. Ici pas de clichés, pas de voyeurisme, pas de drama inutile.
Comme toujours dans les romans d'Ogawa on y découvre un univers "original" (Ruriko est calligraphe, et un des personnage qu'elle rencontre est facteur de clavecins). Comme toujours aussi, la nature est très présente, c'est doux et sensuel et calme.
Je suis fan

Update livresque :

J'ai lu :

Du proustien : 




Du psy :





Du Modiano, Chevreuse

Dans mes livres à venir :

Modiano : Rue des boutiques obscures et chevreuses

Laure Murat : La maison du docteur Blanche (sur une maison de santé mentale ayant accueilli de nombreux artistes dont Maupassant)

Kundera : L'art du roman et les testaments trahis (relectures) et Le rideau (trois essais sur la littérature)

En cours : relecture des jeunes filles en fleur

J'ai vu ce meme qui m'a fait pensé à Thalie et Arthé :

Les Russes peuvent être pragmatiques ;-)

J'ai essayé de lire Cryptonomicon, de Neal Stephenson. Je suis arrivée presqu'au tiers, et puis j'ai basté (et pourtant c'est très rare que j'arrête un livre - je peux compter sur les doigts d'une main ceux que j'ai arrêté de lire). C'est à moitié incompréhensible, plein de vocabulaire volontairement obscur, une espèce de virtuosité narrative très énervante - du compliqué pour faire compliqué, quoi. Heureusement, je l'avais emprunté à la bibliothèque (en version numérique).

Pour ma part je suis toujours à fond dans les romans japonais.
J'ai emprunté à la blibli La librairie Morisaki de Satoshi Yagisawa.
Le roman raconte l'histoire de Takako, une jeune femme au cœur brisé qui a sombré dans la dépression au début de l'histoire, et qui va se reconstruire.
Toujours poétique, "simple". Très agréable à lire.

J'essaye de lire en audio Evereything I know about parties, dates, friends, jobs, life, love de Dolly Alderton - je ne sais plus si je l'avais mentionné - mais je peine un peu.
Elle commence par raconter "ses" années MSN et alcool dans les soirées .. me reste 6h15 d'écoute sur 7h30    c'est dire ! j'accroche bof mais je vais persévérer un peu

Maintenant je ne me fais plus ch... quand un livre me gonfle. J'arrête au bout de 100 pages max. Next.
Récemment j'ai lu le chef d'oeuvre de Jean-Patrick Manchette, La position du tireur couché. Une perle noire à souhait.
Je relis Vargas, Un peu plus loin sur la droite, un Vargas barré comme il faut, et ça fait du bien.
J'ai aussi envie de lire les derniers Goya et Kershaw, mais pas le cerveau pour du sérieux.

Je viens de lire Trois sœurs de Laura Poggioli.
Avec pour base un fait divers le livre met en lumière les violences domestiques en Russie et le système légal très peu protecteur des femmes et enfants victimes de violences. C'est aussi un questionnement sur l'évolution de la société depuis le totalitarisme à aujourd'hui.
L'autrice en profite pour faire un parallèle avec sa propre vie, presque plus présent dans le roman docu que le fait divers en lui même.
Le livre est ponctué de phrases et de mots russes, transcrit.e.s, je ne sais pas si la lecture est simple pour un non russophile, russophone - mais en tout cas je l'ai lu en deux jours, car malgré le sujet on a envie de le dévorer.
Je le lis dans le cadre d'un club de lecture que je teste sur Patreon. Pas sûre que j'aurais choisi un livre sur les violences conjugales, qui bien que ce soit un sujet qui me tienne à cœur, il est déjà trop présente dans mon quotidien au boulot 
J'ai bien aimé parce que je ne pensais pas que les violences domestiques étaient à ce point un fléau en Russie (il l'est déjà en France on est d'accord mais les stats sont beaucoup plus alarmantes, et malgré des condamnations par la CEDH la Russie ne change pas son système législatif).


Et je suis en train de lire Dîner fantasma de Ryoko Sekiguchi et Felipe Ribon. Choisi à la bibli juste parce que j'ai vu le nom de Ryoko Sekiguchi que je souhaite lire depuis un moment.
Ensemble, Ryoko Sekiguchu par les mets et les mots, Felipe Ribon par les images, ils conçoivent ce traité sur l’art de la table, l’art d’inviter et de recevoir les fantômes.
L'occasion de s'interroger sur la place des morts dans notre civilisation, la manière dont on continue à les faire vivre à travers nos souvenirs olfactifs, gustatifs etc ... les traditions culinaires que l'on perpétue. Un livre léger, ponctué d'humour et un peu farfelu. Emprunt de poésie grâce à la plume japonaise de Ryoko Sekiguchi. 
Le livre est par ailleurs imprimé sur un joli papier, et mes pages sont "doubles" non découpés, c'est assez étrange, je ne saurais dire s'il s'agit d'une erreur ou d'une fantaisie volontaire