Vous lisez quoi en ce moment ?

Rappel du premier message :

Je l'ai adoré ce bouquin!!!

Oui pareil, je l'ai lu quand j'étais encore ado, j'avais mis un peu de temps mais j'avais beaucoup aimé !

Je viens de finir le livre d'Édouard Louis. Je trouve que c'est un livre pas franchement bien écrit, ce que je pensais vu qu'il est normalien. En revanche, raconter le milieu d'où il vient, parler de sa volonté à être comme les autres à savoir réprimer son homosexualité est très bien traduit. On palpe très bien la violence subie par sa classe sociale et celle qu'on leur fait subir de manière indirecte.

J'ai lu Lolita et je n'ai ni gardé un bon ni un mauvais souvenir.

J'ai lu Lolita il y a longtemps et je l'ai adoré (même si mon préféré de Nabokov est Ada ou l'ardeur). C'est une histoire très noire. Le style de Nabokov est fabuleux (quand en plus on sait qu'il n'écrivait pas dans sa langue maternelle...)

J'avais bien aimé Lolita de Nabokov. Par contre ça n'a pas été une révélation telle Saint Paul sur le chemin de Damas, je dois avouer.
Faudrait que j'essaie Ada!

J'avais beaucoup aimé Lolita également. Pas encore vu le film par contre. 
Dans le même style, j'avais lu Chambre obscure du même auteur. Et j'avais aussi bien aimé !

J'ai commencé le Bruit et la Fureur de Faulkner. J'aime beaucoup Faulkner et je pense ne pas être déçue !

Je viens vous parler d'Elif Shafak. Vous connaissez cette dame? C'est une écrivain turque, qui engrangé un nombre de prix considérable, vend ses livres à des milliers (ou millions) d'exemplaires, et fait des publicités pour une carte de crédit d'une banque turque (ce dernier point étant dispensable). A ce niveau, la nana ne m'intéresse pas: rien à foutre de Marc Lévy ou de Katherine Pancol.
Mais Elif Shafak n'est pas Marc Lévy! C'est une écrivain intéressante (même si j'ai au départ sourcillé devant son style trop fluide. Pour moi un bouquin doit être aride. Eh oui j'aime me flageller).
Revenons-en à nos moutons: elle a écrit pas mal de bouquins, dont une part non négligeable est éditée en poche en France collection 10/18, par conséquent vous ne vous ruinerez pas.
Et j'en viens à celui que j'ai repris hier: Lait noir. Le thème est le suivant:concilier maternité et écriture. Parce que notre miss Shafak a eu à 35 ans une sorte de désir inconscient de maternité, qui lui semblait incompatible avec son métier d'écrivain. Dans sa tête, c'est une farandole de questions incarnées par des petits djinns très amusants: Miss Cynique Intello, Dame Derviche, Mlle Intelligence Pratique, Miss Satin Volupté, et Maman Gâteau. Tous ces petits djinns vont se disputer tout au long du roman, en passant par le putsch militaire et le rétablissement de la monarchie, jusqu'à ce que Miss Shafak fasse le lien entre elles. Elle aura un enfant (même deux à ma connaissance), qui la plongera dans une dépression postnatale sévère qui va durer 10 mois. Mais à la fin, elle a fait le lien avec elle-même et ses petits djinns et elle en sort plus au point. Le livre parle aussi de Sylvia Plath, Virginia Woolf, Ayn Rand, et c'est assez intéressant.

Je vous laisse le soin de déterminer si nous avons tous nos petits djinns contradictoires qui soufflent dans nos oreilles, mais je vous conseille le livre, même si la maternité ne vous intéresse pas (c'est mon cas): parce qu'Elif est drôle.

Pourquoi le titre? En Turquie, longtemps, il y avait une tradition où la jeune mère devait être entourée de gens pendant 40 jours pour faire partir les démons (les djinns en tradition coranique), sinon son lait caillerait et noircirait, d'où le lait noir.

Nina a écrit:

Mais Elif Shafak n'est pas Marc Lévy! C'est une écrivain intéressante (même si j'ai au départ sourcillé devant son style trop fluide. Pour moi un bouquin doit être aride. Eh oui j'aime me flageller).

ah ben pour moi au contraire le style doit être fluide !

Je connais ce livre, je l'ai bien aimé aussi!

Je me suis mal exprimée: si le style est imbitable, c'est ennuyeux, mais j'aime les livres denses qui ne se donnent pas au premier abord.

Oui je comprends. Moi j'aime les livres profonds sur le sujet mais avec un style fluide sans être simpliste.
Yoko Owaga est un excellent exemple. Anne Ragde également.

Je note tes deux auteurs Thalie!!

Je conseille l'Hotel Iris et les Abeilles pour Ogawa (même si j'ai aimé tout ce que j'ai lu d'elle pour l'instant) ; et la trilogie des Neshov et Zona frigida pour Anne Ragde.

Je suis en train de lire la dernière intégrale de Game of Throne.

Et en parallèle (car le GOT est trop gros pour se balader dans les transports) le livre de Clara Rojas qui fut enlevé avec Ingrid Betancourt, Captive. C'est assez passionnant.

J'ai terminé Americanah : j'ai beaucoup aimé l'écriture mais aussi l'histoire. J'ai mis un peu de temps à lire le livre mais c'est parce que je n'ai pas eu beaucoup de temps, sinon ça se lit très bien. Je recommande.

Je vais commencer Le Fils de Philipp Meyer. Pile le genre de bouquin que j'aime.


Vaste fresque de l’Amérique de 1850 à nos jours, Le Fils de Philipp Meyer, finaliste du prestigieux prix Pulitzer 2014, est porté par trois personnages, trois générations d’une famille texane, les McCullough, dont les voix successives tissent la trame de ce roman exceptionnel.


Eli, enlevé par les Comanches à l’âge de onze ans, va passer parmi eux trois années qui marqueront sa vie. Revenu parmi les Blancs, il prend part à la conquête de l’Ouest avant de s’engager dans la guerre de Sécession et de bâtir un empire, devenant, sous le nom de « Colonel », un personnage de légende.
À la fois écrasé par son père et révolté par l’ambition dévastatrice de ce tyran autoritaire et cynique, son fils Peter profitera de la révolution mexicaine pour faire un choix qui bouleversera son destin et celui des siens.
Ambitieuse et sans scrupules, Jeanne-Anne, petite-fille de Peter, se retrouvera à la tête d’une des plus grosses fortunes du pays, prête à parachever l’œuvre de son arrière-grand-père.
Il est difficile de résumer un tel livre. Porté par un souffle hors du commun,Le Fils est à la fois une réflexion sur la condition humaine et le sens de l’Histoire, et une exploration fascinante de la part d’ombre du rêve américain.

J'ai commencé Big Daddy. Je me demande si ce n'est pas toi Nina qui en avais parlé ?
J'aime bien pour l'instant !

En fait Big Daddy, je l'ai trouvé assez bof...
Ensuite j'ai enchaîné avec Le Rapport de Brodeck de Philippe Claudel. J'ai été déçue, trop descriptif et impersonnel...

Là j'ai commencé un livre vraiment trop bien, c'est le Quatrième mur de Sorj Chalandon. C'est prenant et très très bien écrit. J'adore !

L'idée de Samuel était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé. Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l'a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne. S. C.

En ce moment, Aracoeli d'Elsa Morante (je suis fan d'Elsa Morante depuis mon coup de foudre pour la Storia).

je viens de commencer "constellation"

plus ici

Çà a l'air intéressant !

Moi je lis l'île au trésor de Stevenson.