J'ai suivi 2 thérapies.
L'une au moment du divorce de mes parents - c'est ma mère qui me l'a raconté, je n'en n'ai aucun souvenir, j'avais 5 ans. Elle m'avait emmené chez une psy parce que je ne parlais plus, je miaulais (!). J'ai paraît-il fait des dessins surtout en thérapie, et peu à peu tout s'est remis dans l'ordre.
Quand j'ai quitté mon ex-mari j'ai ressenti le besoin de parler à quelqu'un, j'étais tellement effarée d'avoir bousillé 5 ans de vie sentimentale à vivre avec un homme qui ne me convenait à ce point pas que je voulais comprendre. J'ai commencé par 2 séances chez un psychiatre qui était aussi psychanalyste (entre parenthèses, il ne m'a jamais proposé de médocs - je suis comme toi Nina, je ne veux pas prendre des trucs qui agissent sur le cerveau). A la deuxième séance il m'a dit que vu ma tournure d'esprit et ma recherche de réponses il me proposait de faire une psychanalyse. J'ai accepté (entre autre parce que je "sentais" bien mon psy d'ailleurs, il avait une écoute remarquable), et c'est une des meilleures choses que j'ai faite de ma vie ! Je crois sincèrement que je ne serais pas si heureuse et "accomplie" maintenant sans ça. J'ai été en analyse pendant 6 ans (à raison de 3 séances par semaine, puis 2 la dernière année, c'est sûr que c'est un sacré investissement en temps et en argent), entre les âges de 29 et 35 ans. J'ai des fois encore (mais très fugitivement, hein !) la nostalgie de ce merveilleux interlocuteur qu'était mon psychanalyste - on ne se rend pas compte à quel point c'est précieux d'avoir quelqu'un à qui on peut ne parler que de soi, sans craindre de jugement.