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| | La littérature extra-occidentale | |
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+4Camille.C Colombine Arthé Nina 8 participants | |
Auteur | Message |
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Nina Alcolo-Cheap Catz
| Sujet: La littérature extra-occidentale Ven 7 Fév - 16:42 | |
| Rappel du premier message :
Mon problème est le suivant: je suis assez versée en littérature européenne (sachant que j'ai une très forte prédilection pour la littérature allemande et d'Europe centrale), et j'aimerais assez découvrir autre chose, venant d'autres cultures, d'autres civilisations par ex l'Afrique, l'Asie, le Moyen-Orient, l'Amérique du Sud (je connais un peu moins mal mais c'est pas ça!)
Vous connaissez bien ces littératures-là? Vous avez des idées, des pistes de lecture?
Je me suis édité une liste d'auteurs africains, je vous la mettrai si ça vous intéresse. | |
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Auteur | Message |
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Nina Alcolo-Cheap Catz
| Sujet: Re: La littérature extra-occidentale Lun 3 Nov - 12:35 | |
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| | | Nina Alcolo-Cheap Catz
| Sujet: Re: La littérature extra-occidentale Lun 24 Nov - 11:43 | |
| Deux livres qui me tentent bien: Quand un magnat du pétrole le charge de retrouver son épouse, kidnappée par des rebelles sévissant aux abords des sites d’exploitation, le jeune reporter nigérian Rufus n’hésite pas longtemps. Il accepte cette mission risquée parce qu’il espère en revenir avec un bon article, mais aussi parce que celui qui va faire équipe avec lui, Zaq, journaliste chevronné dont la réputation s’est construite sur l’engagement et l’intégrité, est son modèle depuis l’université. Ce qu’il ignore, c’est que les quelques années passées ont transformé le mentor potentiel en un homme désabusé, malade et alcoolique qu’il faut soutenir physiquement et moralement. Suivant la piste de la femme blanche, Rufus et Zaq errent dans les méandres du fleuve Niger, à travers de saisissants et cauchemardesques paysages façonnés par l’or noir. Au gré des rencontres parmi une population dispersée, tributaire à la fois des caprices de la nature et des conflits d’intérêts dégénérant en luttes armées, Rufus confronte sa fougue idéaliste à la réalité des faits, et découvre qu’avant de transformer ses aventures en reportage encore faut-il en avoir réchappé… Sur l’innocence perdue et la fragilité des humbles, sur les vertus de la persévérance et de la transmission, Du pétrole sur l’eau est un roman en colère servi par une écriture lyrique au souffle puissant.Et ceci: C’est Yao Poku, vieux chasseur à l’ironie décapante et grand amateur de vin de palme, qui nous parle. Un jour récent, une jeune femme rien moins que discrète, de passage au village, aperçoit un magnifique oiseau à tête bleue et le poursuit jusque dans la case d’un certain Kofi Atta. Ce qu’elle y découvre entraîne l’arrivée tonitruante de la police criminelle d’Accra, et bientôt celle de Kayo Odamtten, jeune médecin légiste tout juste rentré d’Angleterre. Renouant avec ses racines, ce quelque part longtemps refoulé, Kayo se met peu à peu à l’écoute de Yao Poku et de ses légendes étrangement éclairantes…
Porté à merveille par une traduction qui mêle français classique et langue populaire d’Afrique de l’Ouest, ce roman époustouflant nous laisse pantelants, heureux de la traversée d’un monde si singulier.Un panorama des littératures francophones d'Afrique édité par l'Institut Français: téléchargeable gratuitement et super exhaustif sur la littérature francophone du continent africain (Afrique du Nord et Afrique subsaharienne). Je ne sais pas si cela existe pour d'autres continents, mais ce panorama-là est vachement bien et donne plein d'idées de lecture. | |
| | | Madame Lola Verheiratet Catz
Age : 38 Mood : Working Girl Chuis où? : Berlin
| Sujet: Re: La littérature extra-occidentale Lun 24 Nov - 18:16 | |
| Cool Nina, faut que je regarde le panorama! J'ai terminé Americanah, j'ai trouvé le livre passionnant et très bien écrit, juste la fin m'a un peu "déçu". J'ai bien aimé son style, avec les sauts dans l'histoire sans qu'on perde le fil et les différentes perspectives. J'ai envie de lire d'autres livres d'elle! Tu connais son TED Talk "the danger of a single story"? http://www.ted.com/talks/chimamanda_adichie_the_danger_of_a_single_storyje le trouve très intéressant. | |
| | | Nina Alcolo-Cheap Catz
| Sujet: Re: La littérature extra-occidentale Lun 24 Nov - 18:24 | |
| Noon merci beaucoup du lien!! Je vais l'écouter et te dire ce que j'en pense! Je suis une grande fan de Chimamanda Ngozi Adichie, j'ai lu L'Hibiscus pourpre et l'Autre moitié du soleil, qui est vraiment génial sur la guerre du Biafra (sur le même thème avec une approche différente j'aimerais bien lire le livre de Uzodinma Iweala Bêtes sans patrie) | |
| | | Nina Alcolo-Cheap Catz
| Sujet: Re: La littérature extra-occidentale Lun 12 Oct - 15:36 | |
| Je me suis mise aux livres chinois. Je vous mets une sélection de ce que j'ai pris si ça vous intéresse: - Beijing Coma de Ma Jian: Le héros, Dai Wei, blessé par un coup de revolver à la tête infligé par un policier en civil lors de l’écrasement par l’armée de la révolte du « Printemps de Pékin », sur la place de Tian'anmen va vivre dix ans dans un coma qui lui permet seulement d’entendre son entourage. Pour tenter d’en sortir, il se raccroche à ses souvenirs et aux souffrances de ses parents. - Vivre! de Yu Hua: Fugui, enfant gâté et unique héritier de la famille Xu, est un fils prodigue qui dilapide son bien dans les jeux d'argent, au grand dam de son épouse Jiazhen. Ruiné, il est contraint de travailler la terre. Mais ce revers de fortune se révèle une chance au moment de l'avènement de la Chine communiste : autrefois fils de propriétaire foncier, désormais simple paysan, il échappe au triste sort réservé aux nantis. Les tourmentes successives qui secouent le pays tout au long du XXe siècle n'épargneront toutefois pas sa famille. Immortalisé par le film de Zhang Yimou qui en a été tiré (Grand Prix du jury au festival de Cannes 1994), Vivre ! est le premier roman de Yu Hua dans lequel l'émotion et la compassion prennent le pas sur la violence. Considéré en Chine comme une oeuvre majeure, ce livre célèbre l'inaltérable volonté de vivre, par-delà les malheurs et les coups du destin. - Le Chant des regrets éternels de Wang Anyi Voici Le chant des regrets éternels, dont le vrai personnage est Shanghai, que Wang Anyi peint sous deux visages. L'âge d'or, d'abord, à la fin des années 1940, quand la cité ressemblait à un cerf-volant, avec ses ruelles calligraphiées et ses pigeons tombés du ciel comme autant de «génies tutélaires». Puis Shanghai perdra sa grâce pour s'enliser dans l'âge de plomb du postcommunisme, et se laisser séduire par les démons de l'affairisme sauvage. D'une époque à l'autre, Wang Anyi fait palpiter le grand corps de cette ville dont les métamorphoses servent de miroir à son héroïne, Wang Ts'iyao: on la découvre avec son visage de jade translucide dans une Shanghai encore enchantée, et on l'abandonne à son amertume, trente ans plus tard, au coeur d'une mégapole défigurée où elle n'est plus qu'une ombre. Entre-temps, le couperet de la révolution lui aura tranché les ailes... Nostalgique, mélancolique, Le chant des regrets éternels est une complainte qui raconte une double histoire, celle d'une décadence urbaine et celle d'une femme blessée. Sous la plume d'une fine psychologue qui explore les âmes «à petits coups de rames, pour ne pas les effaroucher». -Nids d'hommes de Lu Wunfu Au début des années quarante, Xu Dawei, un jeune lettré hérite d'une demeure traditionnelle à Suzhou, «la Venise chinoise» située non loin de Shanghaï. Imprégné des idéaux socialistes, Xu Dawei introduit, avec l'aide de son cousin - et narrateur de l'histoire -, un groupe d'étudiants dans la maison aux jardins émaillés de collines et de roches artificielles, de pavillons et de stèles. Autour de la demeure se cristallise la tourmente révolutionnaire chinoise. Au début des années soixante, la grande propriété, devenue en partie manufacture, en partie squat prolétarien, se bidonvillise... A mi-chemin entre roman et autobiographie, Lu Wenfu retrace, avec humour et amertume, l'histoire des intellectuels dans les turbulences inouïes de l'aventure maoïste. Xu Dawei et sa bande des sept incarnent l'esprit de la Chine nouvelle, de ses élites progressistes, trahies aussi bien par les nationalistes que par les communistes, cent fois rééduquées et parfois survivantes et témoins. De cette œuvre, imprégnée par la poésie des romans classiques chinois, émanent la tendresse et la fidélité émouvante que Lu Wenfu éprouve toujours pour ses personnages et leurs idéaux de jeunesse. Et j'ai aussi ça en vue: dont on dit cela: C’est le recueil de Lu Xun le plus célèbre, six des quatorze nouvelles étaient au programme des écoliers chinois. On a longtemps voulu voir dans « Cris », un manifeste, une littérature de combat, une approche réaliste et cynique, une dénonciation du système confucéen. | |
| | | Nina Alcolo-Cheap Catz
| Sujet: Re: La littérature extra-occidentale Lun 27 Mar - 12:00 | |
| Découverte au salon du Livre pour ceux que ça intéresse: J'ignorais absolument tout de ce monsieur, Pramoedya Antana Toer, pour la seule et bonne raison qu'il n'avait jamais été traduit véritablement en français. Il s'agit pourtant de l'écrivain indonésien le plus connu hors de son pays. Son œuvre la plus connue est le Buru Quartet: une série romanesque sur l'Indonésie coloniale. Le résumé du premier tome: C’est une longue et belle histoire que « Pram » racontait à ses compagnons de détention sur l’île de Buru, avec ferveur, et un élan vital qu’on partage aussitôt. Une histoire aventureuse et romanesque, une histoire politique aussi, qui nous emmène à Surabaya, en Indonésie, au tournant du siècle. Minke, jeune journaliste brillant et curieux de tout, y croise le destin d’Ontosoroh, la nyai, concubine d’un riche colon hollandais. Tous deux sont javanais, idéalistes et ambitieux, tous deux rêvent d’une liberté enfin conquise contre un régime de haine et de discrimination, celui des Indes néerlandaises. Deux personnages extraordinaires, aussi attachants que singuliers – au regard d’un monde qui mûrit sa révolution. On l’aura compris, le Monde des hommes est plus qu’un roman, c’est un monument.
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| | | Madame Lola Verheiratet Catz
Age : 38 Mood : Working Girl Chuis où? : Berlin
| Sujet: Re: La littérature extra-occidentale Mer 29 Mar - 10:32 | |
| Oh merci, ça m'intéresse! | |
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