Revue de presse

Rappel du premier message :

Juste un petit topic pour partager des articles qu'on a pu glâner ici et là et qui nous semblent intéressants,sur n'importe quel sujet (bouffe, politique, culture, tout ce que vous voulez).

Un très intéressant article ici de l'Observatoire des inégalités. Où l'on apprend (certes c'est pas un scoop) que les privilèges ne se réduisent pas aux super patrons richissimes.
Sur les inégalités scolaires: ici

Allez dites-moi ce qui vous a marqué en info récemment!

J'y ai réfléchi: je pense qu'il n'y a pas de bonne décision. Il y a beaucoup d'inconnues sur cette maladie: il se peut que les enfants ne soient pas si propagateurs qu'on ne l'a cru (au vu des résultats islandais), le mode de transmission (postillons ou par l'air?). Il est matériellement impossible de tester toute la population avant deux ans (et encore avec une sacrée montée en puissance des tests), et le vaccin ne sera pas avant 2021 au mieux, s'il y en a un.
C'est impossible de mettre tout le pays à l'arrêt jusque là: même là déjà les dégâts vont être considérables. Des entreprises vont probablement s'écrouler d'ici la fin de l'année, des gens précaires ne peuvent plus vivre (cf.reportage du Monde en Seine St Denis), sans compter les dégâts psychologiques (je rappelle qu'il n'y a pas eu de confinement "moderne" depuis le Vietnam au moment du SRAS).
Je n'oppose pas "économie" et "vie" comme le font des commentateurs puisque les deux pour moi vont ensemble: le commerce fait partie de la vie (cf.étymologie du terme).
Le reste relève de l'évaluation de risques et les questions réelles sont les suivantes: quels sont les risques d'un effondrement de l'économie française à plus ou moins long terme? Quels sont les risques d'une maladie infectieuse à terme si on déconfine?

Je n'aimerais pas prendre la décision, je pense qu'il n'y en a pas de parfaite. Mais pour avoir un père qui vient du Tiers Monde, je pense pas qu'on puisse balayer les conséquences d'un effondrement économique (non pas que la France se transforme en bidonville géant en 2 mois, il ne faut pas non plus en rajouter).

Edit: et je pense pas qu'il faille oublier l'objectif premier du confinement. Il ne soigne pas la maladie, il permet juste de limiter les contaminations. C'est un pis-aller tant qu'on a pas de traitement à peu près valable sous la main. Mais il n'est pas en soi une solution pérenne sauf à foutre sous cloche toute la population pour qu'elle sorte plus (infaisable). Et il y aura pas de risque zéro vu qu'on a pas de traitement tout de suite. D'ici le traitement, toute sortie sera un risque. A nous de le calculer.

Je ne suis pas devin, mais on va certainement devoir vivre et travailler avec des masques pendant un moment, histoire surtout d'étaler les contaminations le plus possible, et que les hôpitaux puissent absorber à la fois les malades habituels et les patients covid.

Sinon, oui, l'arrêt des activités professionnelles pose un gros problème, surtout pour les plus pauvres évidemment (j'ai lu l'article du Monde, ça crève le coeur. D'ailleurs, si vous avez une idée de où on peut faire des dons aux assos qui aident les gens dans ce département, je suis preneuse).

Nina a écrit:

et je pense pas qu'il faille oublier l'objectif premier du confinement. Il ne soigne pas la maladie, il permet juste de limiter les contaminations. C'est un pis-aller tant qu'on a pas de traitement à peu près valable sous la main. Mais il n'est pas en soi une solution pérenne sauf à foutre sous cloche toute la population pour qu'elle sorte plus (infaisable). Et il y aura pas de risque zéro vu qu'on a pas de traitement tout de suite. D'ici le traitement, toute sortie sera un risque. A nous de le calculer.

... couldn't say it better ! C'était une réaction sans précédent à un risque sans précédent. Mais on ne peut pas appliquer le "sans précédent" ad vitam .... Et nous ne sommes pas tous près au même degré sur le compromis sur le "risque".

On se rééquipe (et on cerne mieux ce dont on a besoin), on s'équipe en tests (et on définit le process dans lequel ils s'intègrent), ... tout ça permet d'envisager quels aspects de la vie socio économique ré activer.

Sans compter le drame que vivent les personnes âgées en fin de vie, qui meurent sans une main amie pour leur réchauffer le coeur, sans un regard aimé, seules comme des chiens avec juste du personnel médical stressé et invisible derrière les masques. Même topo pour les gens âgés avec des démences séniles en maison de retraite, qui ne peuvent plus avoir de visite et ne comprennent rien. Elle est marrante la miss Van der Leyen avec son idée de confiner les gens âgés jusqu'à la fin de l'année, mais on ne peut pas voler des mois entiers de vie à des gens très âgés dont c'est peut-être les derniers mois.
Ici on déconfine par paliers dès le 27 avril. 27 avril : les cabinets médicaux et hôpitaux peuvent prendre les patients sans urgence, les services à la personne (coiffure, kiné, etc.) peuvent reprendre (tout ça avec mesures de protection/désinfection etc), les funérailles sont ouvertes hors famille proche. 11 mai, réouverture de l'école obligatoire, des magasins et des marchés. 8 juin, toutes les écoles et universités rouvrent, ainsi que les musées et autres endroits de loisir, et l'interdiction de rassemblement (pas plus de 5 personnes actuellement) est assouplie.

C’est vrai Hermione, tu as raison pour les personnes âgées. Je n’y ai pas pensé immédiatement puisque ma Gm n’est pas toute seule, mais j’ai lu des choses vraiment tristes sur les Ehpad. Et sans même parler des Ehpad, vivre tout seul à 80 ans et plus et ne plus voir ta famille, c’est dur.
D’ailleurs, en beaucoup moins grave, puisque je l’ai lu dans certains journaux, il me paraît illusoire d’obliger à l’abstinence pendant des mois des célibataires (il y a déjà des entorses, ce qui n’est pas bien étonnant)

Entièrement d'accord avec tout.

J'ajouterais aussi : le confinement est en train d'empirer des situations de violences intra-familiales, avec des enfants et des femmes (principalement) qui n'ont plus de répit face aux violences. Il aggrave fortement les inégalités sociales entre les enfants également sur le plan scolaire.

Et sans oublier que pour bon nombre de personnes (aidants familiaux, parents chargés de cumuler télétravail et continuité pédagogique, enseignants sommés de faire avec les moyens du bord), il est en train de créer des ravages d'épuisement.

Tita, ici j'ai fait un don au Secours catholique, mon mec a augmenté ses prélèvements à MSF. Il y a aussi ATD quart-monde et le Secours populaire qui viennent en aide aux personnes en difficultés, dans le département même, je ne sais pas, mais je me dis que mon don va aller au moins colmater une fuite quelque part, même si ce n'est pas la fuite que je vois, eux sont outillés pour ça.

Belle nouvelle en ce lundi matin pour nous remonter le moral: le ministre de la Santé allemand, Jens Spahn, a annoncé que l'Allemagne prendrait en charge les soins des patients européens atteints du Covid et soignés en Allemagne. Très belle symbolique du geste

Pour les assos, Emmaüs est en grande difficulté: ici

Je vous partage ici ce très bon article à mon sens dans The Atlantic :Quarantine fatigue is real

Il fait un parallèle qu'on peut trouver justifié ou non avec le VIH (que j'ai moi-même utilisé sur le forum pour le calcul du risque Covid)
Public-health campaigns that promote the total elimination of risk, such as abstinence-only sex education, are a missed opportunity to support lower-risk behaviors that are more sustainable in the long term

Puis il dessine ce que devrait être le déconfinement:

What does harm reduction look like for the coronavirus? First, policy makers and health experts can help the public differentiate between lower-risk and higher-risk activities; these authorities can also offer support for the lower-risk ones when sustained abstinence isn’t an option. Scientists still have a lot to learn about this new virus, but early epidemiological studies suggest that not all activities or settings confer an equal risk for coronavirus transmission. Enclosed and crowded settings, especially with prolonged and close contact, have the highest risk of transmission, while casual interaction in outdoor settings seems to be much lower risk. A sustainable anti-coronavirus strategy would still advise against house parties. But it could also involve redesigning outdoor and indoor spaces to reduce crowding, increase ventilation, and promote physical distancing, thereby allowing people to live their lives while mitigating—but not eliminating—risk.

Plus de tolérance aussi sur ce qui nous semble risqué:

Second, health experts can also acknowledge the contextual factors that affect both a person’s decisions and their risk of coronavirus transmission. Some people are seeking human contact outside of their households because of intense loneliness, anxiety, or a desire for pleasure. The decision to go for a run with a friend or gather in a park with extended family may be in conflict with current public-health guidance in some communities, but for some people, the low risk of coronavirus transmission in these settings may be outweighed by the health benefits of human connection, exercise, and being outdoors.

Third, Americans can accept that, despite our best efforts, some people will choose to engage in higher-risk activities—and instead of shaming them, we can provide them with tools to reduce any potential harms. Want to see your grandkids? Still planning to have that party? Meet up outside. Don’t share food or drinks. Wear masks. Keep your hands clean. And stay home if you’re sick.

J'ai trouvé ça plutôt constructif.
Qu'en pensez-vous?

Note importante: Julia Marcus, l'auteure de l'article, n'est pas journaliste, mais PHD spécialiste en épidémiologie, et professeur assistant à Harvard. Ses recherches portent essentiellement sur le VIH.

Je suis 100% d'accord - d'ailleurs je trouve que le confinement a été traité bien mieux en Suisse qu'en France. Pas d'attestation (non mais c'est quoi cette histoire d'attestation, franchement, pur flicage inutile), le droit de sortir quand on veut (mais sans se réunir en groupes) et de faire du sport, de la ballade, etc. Le résultat c'est qu'on a pas des aussi bons chiffres qu'en France maintenant, on en a des meilleurs. Donc ça marche.
Et puis je trouve que l'on a beaucoup confondu la fin et les moyens dans cette histoire. Rester chez soi ce n'était pas le but du confinement, le but c'était éviter la contagion, rester chez soi n'était qu'un moyen. Quand on sort tout seul (ou avec les gens avec qui l'on vit) se promener, on ne transmet rien à personne ! Donc pourquoi l'interdire ou  même le décourager, c'est vexatoire, frustrant et inutile, voire même nocif !

Et contre-productif aussi. Car maintenant les gens sortent beaucoup. 
D'ailleurs je ne suis pas la dernière, après 2 mois seule, j'ai eu clairement l'impression d'avoir été privée de liberté. Du coup je suis clairement entrée en rebellion là (bon j'en suis pas encore à me rendre à des soirées en appart à 25 personnes mais quand même).

J'ai trouvé ce confinement beaucoup trop sévère par rapport à certains pays. Et si il y a reconfinement, une chose est sûre, je ne m'isolerais pas encore seule et je continuerai à voir quelques personnes.

Hermione a écrit:

(non mais c'est quoi cette histoire d'attestation, franchement, pur flicage inutile), l

C'est ce que j'ai le plus détesté: remplir de la paperasse pour aller acheter du PQ...
J'ai pas mal vécu la solitude, mais j'ai vraiment apprécié les verres de vin sur ma terrasse en compagnie l'autre jour Tout est question de mesure finalement, comme le montre bien l'article.
Et je suis d'accord avec ta vision.

J'ai hésité à faire des attestations sur du PQ... mais vu la rareté du produit, j'ai pris des feuilles de papier hahaha

Faut dire que l'information officielle sur le virus a été nulle à iech : on a entendu tout et son contraire sur la gravité de la maladie donnée par le virus, sur comment s'en protéger, et sur les masques alors là c'est le pompon.
Du coup, personne n'a compris la même chose sur ce qu'il convient de faire ou de ne pas faire...

Là dessus se rajoute les théories diverses et les experts facebook, et on obtient un magnifique gloubi boulga.

.... et on en arrive à prendre une règle objectivement trop stricte, pour essayer qu'avec la subjectivité générale on arrive à quelque chose.

Ouais.
Espérons que si on doit reconfiner (probablement localement), ce soit fait de manière plus maline.

Que Bigard puisse sérieusement envisager de se présenter à la présidentielle me laisse plus que circonspecte.
Passons encore sur ses blagues de cul foireuses (je dois pas être dans la cible), mais que la fonction politique soit à ce point dévalorisée que n'importe quel guignol puisse penser avoir ses chances ne cesse de m'inquiéter.
La séquence a commencé en Italie avec l'ascension inquiétante de Beppe Grillo, s'est poursuivie avec l'élection de Donald Trump, puis avec les gilets jaunes ici, et enfin on en est à un stade où il paraît envisageable qu'un président de la République appelle un humoriste que je qualifierais plus de sac à vin que de grand penseur. C'est effrayant.

Que des gens de la société civile "se lancent" me paraît sain, et chouette.

Et j'adore qu'on secoue les institutions.

Mais franchement, quand ça sent le coup de pub à 300km, en mode "retenez moi, je suis le nouveau Coluche des temps modernes"


...... franchement, ça me navre. On a déjà eu un Coluche, maintenant il serait bien qu'on avance un peu.

Et mon côté totalement chonchon me fait noter que les brâmeurs du "on peut plus rien dire" n'ont en fait souvent surtout rien de NEUF à dire.

Je vous fais partager une sélection de livres faite par le New York Times (je suis désolée, c'est en anglais), sur le climat:



It is easy to turn away from what Ms. Flowers calls America’s dirty secret. But don’t. Especially not now, not when the country is in the throes of a profound reckoning about its inequities.

Ms. Flowers’ book is ostensibly about the indignity of living without proper sanitation, chronicling the lives of people who can’t afford to install or repair septic tanks under their houses in rural Alabama. The book is also a memoir of growing up Black in Alabama (her short praise song to the front porch is one of my favorite passages) as well as an episodic tour of her town, Lowndes County, a crucible of the civil rights movement.

(ça a l'air très intéressant. Alors bien sûr, en tant que Français, nous sommes moins concernés-quoique je ne suis pas certaine que les installations sanitaires sont toutes au point sur le territoire, mais perso j'ai appris que des installations sanitaires de base puissent manquer dans la première puissance économique du monde).



C'est en rupture de stock sur Amazon pour vous dire. C'est un recueil d'essais écrits par des femmes impliquées dans ce combat sur la crise du climat (Naomi Klein, Abigail Dilenn...)

The book includes calls to action, like teenage activist Xiye Bastida’s “Calling In” and Naomi Klein’s “On Fire.” There are revelatory essays about nature and the Earth’s delicate systems, like biologist Janine Benyus’ “Reciprocity,” on the way trees and plants work together to help each other grow. There are personal essays like policy expert Rhiana Gunn-Wright on how a century of “progressive” policy failures in her Chicago neighborhood led her to develop the Green New Deal. Or Abigail Dillen, president of the environmental law nonprofit Earthjustice, on how she bears the grief of climate change and found the power to take action. And there are thoughtful prescriptives for fixing what ails us, like Favianna Rodriguez on bringing the cultural power of TV, music, and film to bear in the climate fight — “imagine hip-hop songs that say ‘F–k the polluters’ or Indigenous storytellers being nominated on every Oscars slate.”
The book is a feast of ideas and perspectives, setting a big table for the climate movement, declaring all are welcome. And that is a comforting — and much-needed — sentiment, particularly in a time when isolation and polarization feel like the dominant cultural modes of the day. A moment when we have so many of the solutions to the climate crisis in hand and just need people to come together to actually make them happen.



A la fin des années 1990, le Texas était le leader américain de l’énergie éolienne et était aussi sur le point de développer son industrie solaire. Vingt ans après, l’état n’a pas connu la révolution des énergies renouvelables et demeure un bastion de l’industrie fossile américaine. Dans ce livre « Short circuiting policy: Interest groups and the battle over clean energy and climate policy in the American states »*, la politologue Leah Stokes fournit le récit de cette évolution.

Elle développe la thèse selon laquelle ce sont les batailles politiques entre des groupes d’intérêts promouvant ou opposant le développement d’énergies renouvelables qui ont façonné les politiques énergétiques du Texas, de l’Arizona, du Kansas et de l’Ohio. Elle étudie ces états en particulier car ils ont tous eu, à un moment ou à un autre, le potentiel de développer leurs énergies renouvelables grâce à la mise en place de politiques publiques ambitieuses, mais que ce potentiel n’a jamais été réalisé. Des opposants aux énergies renouvelables ont utilisé diverses stratégies pour affaiblir ou totalement abroger ces politiques et ainsi empêcher cette nouvelle industrie de se développer.

Pour appuyer son propos, l’auteure présente le fruit de six années de travail, à travers une centaine d’entretiens avec les parties prenantes à ces débats et une étude détaillée de documents politiques. Bien que la lecture du livre soit exigeante, Stokes démontre de manière convaincante que les industries fossiles et les fournisseurs d’électricité détiennent toujours un pouvoir important dans le processus d’élaboration de politiques locales aux Etats-Unis.

C'est centré bien sûr sur les Etats américains, mais c'est assez intéressant sur les dynamiques qui peuvent être mises en oeuvre pour empêcher le changement. A voir si c'est transposable tel quel en Europe, mais les Etats-Unis faisant partie des premiers pays pollueurs au monde, le livre mérite d'être lu je pense.

Je vous mets un lien sur le futur de l'énergie dans un objectif neutralité carbone pour 2050 pour la France
ici
La politique énergétique étant un enjeu majeur pour les décennies à venir (ainsi que pour les présidentielles) c'est tjs bien de revenir aux sources. Et c'est absolument passionnant.
A lire absolument si on veut voter en connaissance de cause (et on sait aujourd'hui à quel point l'énergie est politique).

RTE étant une agence officielle, les scénarios proposés sont évidemment à modèle constant.
Vous pouvez trouver d'autres projections plus ambitieuses sur Negawatt, une asso environnementale.

A regarder absolument dans un contexte de menace de coupure d'électricité^^
ici
Il s'agit d'une audition publique de l'ancien haut commissaire au CEA sur la perte de souveraineté énergétique de la France.
C'est un tir à barres réelles et un passage à sulfateuse sur les décisions politiques des 30 dernières années: abandon du projet Astrid par débiité et idéologie, inculture scientifique totale, nomination de gens peu au point et administration des directions centrales absolument consternante au niveau des fonctionnaires (les énarques actuels n'ayant aucune culture scientifique, et les conseillers techniques n'ont pas le niveau pour conseiller efficacement sur le sujet).
En clair, si on a un black out cet hiver, ne vous laissez pas enfumer par le "c'est la faute à Macron": ce sera surtout la faute des gouvernements Jospin, des différents gouvernements sous Sarkozy, et sous Hollande...et de leurs administrations.
Il précise par ailleurs (et c'est effectivement visible) que chez les gens qui nous vendent un mix énergétique moins nucléarisé "personne n'est capable de dire quelle proportion d'énergie décarbonée non nucléaire est compatible avec notre vie", "personne ne sait quelles modifications de distribution sont possibles", "personne ne sait les capacités de stockage".
Et si vous avez entendu parler des déchets nucléaires, il parle longuement de la fermeture du cycle nucléaire. Et il convient de se souvenir que le projet Astrid a été torpillé dès 2011-2012 par les accords minables PS-EELV (autant dire que les sanglots d'EELV sur les déchets quand ils torpillent ce type de projet sont risibles).

Et je précise que la majorité des partis politiques n'étaient pas présents: la plupart n'en ont manifestement rien à faire.