Mes achats livresques

Rappel du premier message :

Comme le titre du sujet l'indique, je propose de mettre ici nos derniers achats en matière de livre - puisque l'on a déjà 'La wish-list' et 'Que lisez vous en ce moment ?'

A vos claviers !

Tu es une véritable  dévoreuse!

Existe-t-il une forme de sororité littéraire et transatlantique entre Toni Morrison et Léonora Miano ? Tandis que l’une s’efforce de créer une conscience afro-américaine commune en s’attachant à exhumer le passé esclavagiste des États-Unis, l’autre, depuis l'Intérieur de la nuit, « travaille sur la couleur afin de l'affranchir du regard du passé ». Et si leurs projets, jumeaux dans les termes, présentent des démarches inversées, c’est bien parce que les "Afropéens" sont bien différents de leurs homologues américains, et qu’il n’existe pas, bien entendu, de figure universelle du Subsaharien ou du Caribéen transplanté. Les «Afropéens», un néologisme cher à Léonora Miano, qui d’œuvre en œuvre, s’applique à construire un vocabulaire nouveau, capable de dire la France d’aujourd’hui. Ils sont dix à swinguer dans Blues pour Élise, son dernier roman et premier volet d’une tétralogie à venir, dans lequel l’écrivain, tresse leurs quotidiens en huit nouvelles drôles et acidulées.


Dans Blues pour Élise, on vit « plus d’amour que d’allocations familiales » : à rebours des discours bien-pensants ou vainement vindicatifs sur la présence noire en métropole, l’écrivain s’attache à déplacer le regard vers l’existence courante de ses personnages, au plus près de leurs expériences intimes Elle dévoile leurs flirts, leurs explorations charnelles ; leurs virées à Vélib’ ou chez le coiffeur ; leurs débats sur les « mariages gris » ou l’élection d’Obama. Ainsi dans la nouvelle "Newbian luv", Michel prétend que la victoire de « brother B. » soulage surtout les Blancs, bienheureux de ne plus « tenir le sceptre » du puissant qui écrase les faibles. Preuve parmi tant d’autres qu’un roman léger n’est pas un roman futile et que choisir d’embrasser la quotidienneté n’empêche pas de déployer une réflexion souterraine, sur des questions aussi profondes que la quête identitaire, le poids des traditions, les haines ancestrales entre subsahariens et caribéens. Ici, la politique vient se nicher jusque dans les cheveux des héroïnes tandis que l’encombrante icône de la mère africaine poteau-mitan du nom du pilier qui soutient les maisons porte son ombre sur leurs vies amoureuses.

« Les Afropéens devraient mettre un terme à leurs tergiversations identitaires, cesser d'attendre d’être nommés et légitimés par la majorité. Ils devaient s’inventer, s’imposer, se dire. » Tel est le cri tranquille d’une des quatre « Bigger than life », héroïnes parisiennes aux caractères bien trempés, financièrement indépendantes et « radiées de la douceur », parce nées avec des cheveux crépus. Comme l’écrivain d’ascendance camerounaise, ces jeunes femmes refusent de choisir entre leur part africaine ou caribéenne et leur part occidentale ; de renoncer aux gombos et aux plantains mûrs comme de se laisser emprisonner dans une africanité ancestrale. Elles s’habillent chez des créateurs parisiens ou à la mode Harlem renaissance, se nourrissent autant de graines germées que de confiture de bissap et rêvent par-dessus tout des bijoux DiviNéa, symboles palpables de l’assemblage des mondes.

Roman éclaté, Blues pour Élise bruit de cette multi-appartenance : créolismes et anglicismes pimentent le texte français ; des phrases suaves, saisissantes de poésie côtoient de réjouissants intermèdes téléphoniques en camfranglais, un argot hybride brassant anglais, français et dialectes camerounais : « Allô Asso ! Oui c’est moi Bijou…C’est how ? Quoi ? Tu es ngué ? Pardon, excuse les gens. Moi même je suis complètement foirée » etc. Une langue orale, vigoureuse et salée ; à mille lieues de l’extrême sophistication littéraire du précédent roman, Tels des astres éteints, mais qui vise le même but : montrer comment les courants historiques, politiques, culturels modèlent l’existence des individus jusque dans les aspects les plus triviaux de leur vie quotidienne.

(Le Magazine littéraire).

je viens d'acheter ce livre et so far, j'aime sans plus (j ai fait une 30aines de pages et pas dans les meilleures conditions donc avis à moduler plus tard)

Dans la série "Nina découvre le monde latin":
- Le livre de l'intranquillité de Fernando Pessoa
-Les Maia de Eça de Queiroz: le monsieur était contemporain de Zola et a retracé comme lui une grande fresque familiale. Borges considérait que c'était un chef d'oeuvre, je vais pouvoir vérifier.

Tu as aimé finalement Pooky ? Il est dans ma wish list celui là !

Les coeurs cabosses?
Y a des passages sympas
Mais c edt gnangnan
Ca fera un gentil feel good movie

Je crois que je suis passee a une ecriture plus incisive

J'adopte la littérature de circonstances.

Pooky, ha ça risque de me plaire, j'aime la littérature gnangnan !

Cyrius, j'avais lu son livre sur le deuil, ça m'avait paru très sensé.

J'ai acheté ces 2 livres hier. J'aime beaucoup cet écrivain ! : 

J'ai eu les Contes Macabres en cadeau


Chez Gilbert Joseph j'ai acheté d'occas'





et en neuf parce que l'occas était trop abîmé


Puis Fnac


Et mon frère m'a prêté

J'aime beaucoup les Pierre Lemaitre !

Oui j'en ai entendu du bien donc je me suis dit que j'allais tester.

Alex de Pierre Lemaître est bien glauque !

Ah cool j'adore ça quand c'est glauque !
En fait j'ai vu que Travail Soigné était le 1er volet de la trilogie. Donc j'ai pris pour voir si j'aime. Et puis mes parents ont les deux autres, donc je leur piquerai à l'occasion.

J'aime bien Lemaître, mais c'est un style que j'apprécie à petite dose, pour me divertir... On m'en a donné plein, il faudra que je me mette à les lire ^^

Je ne connaîs pas, donc je vais voir.

Mercure a écrit:

Alex de Pierre Lemaître est bien glauque !

J'ai connu P. Lemaître avec ce livre. Glauque mais trépidant !

J ai dévoré la trilogie
C est une oeuvre qui se "tient"
Le dernier est d une rare violence psychologique mais c est très très bien écrit

@mercure
"Se divertir" avec une ecriture de cette trempe, c est la grande classe
Essaie "au revoir la haut"
Chez lemaitre il y a vraiment le fond et la forme

Parce que je suis encore et toujours fan de Joumana.

Et ça:



Parce que je lis Soufi, mon amour et j'ai envie d'approfondir.