Vous lisez quoi en ce moment ?

Rappel du premier message :

Qu'est-ce que vous lisez en ce moment ?
Ca vous plaît, vous recommandez ?
Pourquoi donc ?

Hermione, j'ai été une grande fan de Zola dans mon adolescence. J'ai dû commencer à le lire vers l'âge de 13 ans, j'avais emprunté un bouquin à un ami de mon père. Et depuis ce livre, j'en ai lu tout plein les uns à la suite des autres.

Et Balzac, j'ai pas du tout accroché. Ma mère m'avait acheté Le Père Goriot, et j'ai cru mourir. J'en ai jamais tenté un autre.

splendeurs et misère est magnifique à mes zieux
et faudrait me payer pour que je lise du musso
il a le talent d'un critique de vidéoclub magazine, et je crois que j aurais jamais du lire son interview

Aha, Lili, copine de littérature
Zola, j'ai tout lu entre 13 et 15 ans (sauf "Le Docteur Pascal", allez savoir pourquoi)

Moi Zola c'était bizarre, j'ai eu une période où je me suis enfilé presque tous les Rougon-Macquart, je n'aimais pas vraiment (sauf Au Bonheur des Dames), parfois vraiment pas, et pourtant c'était comme une drogue !

Tout le monde me regardait bizarrement quand je disais que j'adorais Zola. Pour mes copains de classe, c'était carrément soporifique!
J'imagine que ça devait être pareil pour toi Hermione.

Hyyo c'est marrant ça. Tu devais forcément aimer quelque chose, non? Ou alors tu t'étais fixée un objectif peut-être?

Oui, sauf que j'avais une de mes meilleures copines (qui l'est toujours !) qui adorait aussi ça, alors on avait des conversations sans fin sur le sujet...

J'aimerais bien en relire un maintenant d'ailleurs. Histoire de voir si j'accroche toujours autant

Je sais pas, c'est vraiment bizarre. Ca n'était certainement pas une question d'objectif... En fait je crois que j'étais subjuguée par le côté "ambiance", j'étais capable de relire plusieurs fois les scènes de la vie la plus quotidienne, surtout quand il parlait de bouffe (je connais encore à moitié par coeur la scène où la Normande va acheter du boudin chez les Quenu).
Et en même temps, je trouvais à la limite du sale (mais du sale fascinant, un peu comme la télé-réalité d'aujourd'hui) le côté "fils de dégénéré, tu seras dégénéré", et je ne m'intéressais pas du tout à l'histoire centrale.

J'ai relu "Au Bonheur des Dames" récemment, j'ai re-adoré

ABDD, pareil, je ne m'en lasse pas. Denise (petite, fragile, deux frères, et de Valognes, grosse identification !) était mon héroïne, ado...

Pooky a écrit:

quant à fouché, oui, il retournait sa redingotte aussi vite que talleyrand, mais ce qui m'a clouée à la fin du livre, c'est le grand écart entre Lyon "commune", les exactions prétextées par la moert d hebert et ... son attachement pour sa fille et sa femme

Je m'aperçois en fait que je n'ai aucune sensibilité
Personnellement, ça ne m'a pas tellement marquée. Beaucoup de personnalités politiques non psychopathes sont pleines de traits similaires (j'exclus évidemment Hitler, qui avait une vie privée notamment déficiente, si l'on exclut son amour des animaux. En moins dangereux, Robespierre avait quelques soucis à se lier d'amour ou d'amitié de façon normale)
Cela m'a juste donné l'impression qu'il était a priori sain d'esprit en soi. Ce qui donnait plus de gravité à ses actes.
Mais en réalité, l'homme en soi ne m'intéresse pas vraiment. Ce qui m'intéressait surtout, c'était la naissance d'un type d'homme politique, adapté à la politique moderne.

D'ou ma certitude que rien n'a changE
Des fouches ont existe avant la revo et existeront après sarko!

Ben si entre temps on pouvait dégommer Sarko...

ça fait un petit moment que je n'ai pas posté mais voici un compte rendu de mes lectures estivales :

Michaël Connelly, L'épouvantail : dernier polar qu'il vient de publier. Une bonne intrigue et bien ficelée comme les autres. Un peu déçue par contre de ne pas avoir retrouver l'inspecteur Harry Bosh. Et je trouve qu'il y a peut-être un peu moins d'actions que dans les autres... Je trouve de plus en plus une différence entre ses premiers romans et les derniers

Edouard et Mathilde Cortès, un chemin de promesse, un très beau récit de voyage ! Même si je ne partage pas la foi qui les anime, j'ai trouvé que c'était un très beau récit. Ce couple de jeunes mariés s'est lancé un grand défi, voyager de Paris à Jérusalem, à pied et sans argent à la manière des pèlerins. (encore plus fou, il s'agit là de leur voyage de noce). Bref il nous font découvrir les pays qu'ils traversent et les rencontres qu'ils font, beaucoup d'émotions. Ce livre m'a fait penser au merveilleux Afrika trek d'Alexandre et Sonia Poussin !

Arnaldur Indridason, La cité des jarres encore un polar, islandais cette fois. C'est le deuxième que je lis de cet auteur. L'intrigue est bonne, mais l'inspecteur récurrent de ces romans n'est pas aussi attachant que dans d'autres romans policiers. Je trouve la lecture assez périlleuse quelquefois, on ne comprend pas tout très bien. Je soupçonne certains soucis de traduction....

Douglas Kennedy, Quitter le monde, un de mes auteurs favoris en matière de roman américain. Encore une fois, il ne déçoit pas, on s'attache très facilement au personnage et c'est limite si on ne pleure pas avec elle à chaque épreuve qu'elle affronte. C'est pas franchement gai mais on plonge dedans.

L'insoutenable légèreté de l'être de Milan Kundera. Un classique que je ne peux que vivement conseiller.

J'adore ce livre, Eo!
Moi je suis en train de lire Et Nietzche a pleuré, je l'avais déjà lu il y a très longtemps et beaucoup aimé mais je me rappelle plus trop de l'histoire du coup je m'y remets!

Hyyo a écrit:

Ben c'est peut-être un peu bête de ma part, mais je suis averse au risque, et je me dis que l'avantage avec les vieux romans, c'est que l'Histoire s'est chargée de faire le tri et d'éliminer les bouses

+ 1, je ne lis quasi que des auteurs morts !
En ce moment, La Religieuse de Diderot.

Au Brésil je me suis fait une petite orgie de lecture :
Sur les falaises de marbre d'Ernest Junger, stylistiquement et thématiquement intéressant
La comédie de Charleroi de Drieu la Rochelle, fin de mes tentatives avec Drieu, je n'y mords pas
La vie de Marianne de Marivaux, une pure merveille
L'amour au temps du choléra de Garcia Marquez, drôle et très bien écrit, mais je n'ai pas trop aimé l'histoire
Thérèse Desqueyroux de Mauriac, confirme que j'aime moyennement Mauriac
Souvenirs de la maison des morts de Dostoïevski

Entre tout ça, un roman d'aventures à caractère historique, sans prétention mais vraiment super prenant que je vous recommande : Le Huit de Katherine Neville. La quête d'un jeu d'échec vieux de plus de mille ans et dont les pièces recèlent une formule capable de changer l'avenir du monde...

Je viens de commencer la série des "Fondation" d'Asimov - j'en avais déjà lu plusieurs mais pas tous, là je les ai tous sur mon Kindle, à l'attaque !

arthé : j'ai adoré la religieuse! je l'ai lu 2 ou 3 fois pendant mon adolescence, il m'a marqué!
Tiens tu me donnes envie de le relire, avec mon vécu et ma sensibilité d'aujourd'hui.

@Arthé : j'avais beaucoup aimé Thérèse Desqueyroux ... par contre même avis sur Drieu ; j'ai essayé plusieurs fois de lire un de ses romans & à chaque fois j'abandonnais. C'était Gilles.