Vous lisez quoi en ce moment ?

Rappel du premier message :

Je l'ai adoré ce bouquin!!!

Ah c'est vrai l'action du Hussard est bien vite résumée. Mais la description de l'épidémie est un beau travail littéraire, une langue superbe, et depuis une centaine de pages, je suis un peu amoureuse d'Angelo, aussi.

Ces dernières semaines j'ai lu :
les BD Sambre tome 1 à 5 (relu le 1er en fait pour me souvenir de l'histoire). Je suis vraiment fan mais par contre l'histoire va super vite, c'est pas hyper détaillé (c'est un peu frustrant parfois avec les BD).

J'ai lu The Wake (comics) - j'ai beaucoup aimé


L'hôtel Iris de Yoko Ogawa - l'histoire d'amour entre une adolescente de 17 ans et un vieillard - magnifique, inattendu. J'ai adoré.

Et la Bénédiction Inattendue toujours de Yoko Ogawa - une série de petites nouvelles sur le thème de l'écriture (et je pense autobiographique mais faudrait que je fasse une recherche - par sontre y'a un spoiler de l'hôtel Iris, heureusement que je l'avais lu avant).

J'ai eu un coup de coeur pour cette auteur, je crois que je vais lire tous ses bouquins.

Cette BD coréenne - super sympa.


Et des contes (Barbe Bleue, Chatte Blache, La belle et la bête).

Le chant de mon père a l'air cool ! Je l'ajoute à ma liste !

Lu Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates... Cela faisait longtemps que je voulais le lire, j'en attendais beaucoup... Et bien j'ai été super déçue ! J'ai trouvé ça trop "léger", et le style épistolaire pas forcément nécessaire...

J'ai commencé la Metamorphose, je sens que ce bouquin va me plaire ! Pourtant après avoir étudié le Procès, au lycée, que j'ai détesté, je pars avec quelques a priori sur l'auteur...

La Métamorphose : j'ai beaucoup aimé ! Quelle description. J'ai très envie de lire le Château aussi.
J'ai aussi lu la Symphonie pastorale d'André Gide. Ca se lit vite, mais j'ai eu du mal à accrocher au style.
Gertrude, une jeune fille aveugle et orpheline de sa tante qui vient de mourir, est recueillie par un pasteur qui lui offre de vivre avec sa femme, Amélie, et ses enfants dans une petite chaumière du Jura neuchâtelois, en Suisse. Dans son journal, le pasteur raconte l’éducation protestante qu’il offre à Gertrude, dont il finit par tomber amoureux. Son fils Jacques tombe également amoureux de Gertrude...


Là, j'ai commencé La Fortune des Rougon d'Emile Zola. Très descriptif mais pour l'instant j'aime bien, c'est superbement écrit et c'est intéressant ! On verra si j'arrive à lire les 20 tomes...

Je l'ai bien aimé la Métamorphose ! 
J'ai un peu de mal avec Zola. Comme tu dis "Très descriptif"... Ceci dit j'ai bien aimé "Nana".

C'est ce qui m'avait fait abandonné Germinal  à l'époque... mais j'étais aussi plus jeune (genre j'avais 16 ou 17 ans)

Ah ouais moi au collège j'adorais Zola ! J'ai pas relu depuis.
Mais je me suis achetée lors d'une brocante plein de livres des Rougon Macquart parce que j'aimerai bien reprendre la série dans l'ordre.

Je lis toujours la Curée, l'écriture est très belle (et je ne m'attendais pas à autant de sexe )

Du cul et apres l assommoir pour la picole et hop

ah ben ça devrait me parler

je suis en train de lire du bon gros best seller Central Park de Guillaume Musso, ça se lit pas trop mal.

Je me délecte de littérature portugaise en ce moment, et notamment du superbe Livre de l'intranquillité de Fernando Pessoa.
Si vous ne connaissez pas Pessoa, c'est le plus grand auteur portugais avec Camoes, et Eça de Queiroz. Un poète extraordinaire, qui parlait trois langues, un homme inquiet et jamais tranquille, qui a écrit les pages les plus poignantes de la poésie contemporaine.
Antonio Tabucchi a eu un choc littéraire qui a marqué toute sa vie en lisant Bureau de tabac; je ne suis pas aussi sensible que Tabucchi mais je ne me suis jamais lassée de Pessoa, et ses mots me parlent toujours autant.

Je ne suis rien
Jamais je ne serai rien.
Je ne puis vouloir être rien.
Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde.

Fenêtres de ma chambre,
de ma chambre dans la fourmilière humaine unité ignorée
(et si l’on savait ce qu’elle est, que saurait-on de plus ?),
vous donnez sur le mystère d’une rue au va-et-vient continuel,
sur une rue inaccessible à toutes les pensées,
réelle, impossiblement réelle, précise, inconnaissablement précise,
avec le mystère des choses enfoui sous les pierres et les êtres,
avec la mort qui parsème les murs de moisissure et de cheveux blancs les humains,
avec le destin qui conduit la guimbarde de tout sur la route de rien.
(...)
J’ai tout raté.
Comme j’étais sans ambition, peut-être ce tout n’était-il rien.
Les bons principes qu’on m’a inculqués,
je les ai fuis par la fenêtre de la cour.
Je m’en fus aux champs avec de grands desseins,
mais là je n’ai trouvé qu’herbes et arbres,
et les gens, s’il y en avait, étaient pareils à tout le monde.
Je quitte la fenêtre, je m’assieds sur une chaise. À quoi penser ?

(Bureau de tabac).

Le Livre de l'intranquillité n'est pas vraiment de la poésie, c'est une autobiographie sans événements d'un homonyme de Pessoa, Bernardo Soares, un comptable solitaire de Lisbonne.

" La tragédie essentielle de ma vie est, comme toutes les tragédies, une ironie du destin. Je rejette la vie réelle comme une condamnation ; je rejette le rêve comme une libération infâme. Mais je vis ce qu’il y a de plus sordide, de plus quotidien dans la vie réelle ; et je vis ce qu’il y a de plus intense et de plus constant dans le rêve. Je suis comme un esclave qui s’enivrerait pendant la sieste – deux déchéances en un seul corps".

Billie a écrit:

je suis en train de lire du bon gros best seller Central Park de Guillaume Musso, ça se lit pas trop mal.

bah en fait c'était plutôt mauvais comme histoire, j'ai pas accroché.

Ben en fait Musso... j accroche pas a son ecriture

Billie a écrit:

Billie a écrit:

je suis en train de lire du bon gros best seller Central Park de Guillaume Musso, ça se lit pas trop mal.

bah en fait c'était plutôt mauvais comme histoire, j'ai pas accroché.

Je l'ai lu aussi cet été, la fin c'était juste n'importe quoi!

Hier j'ai fini "Eva" de Simon Liberati.
Voici la présentation de l'auteur:
"Un soir de l'hiver 1979, quelque part dans Paris, j'ai croise une femme de treize ans dont la reputation etait alors « terrible ».

Vingt-cinq ans plus tard, elle m'inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d'elle qu'une photo de paparazzi. Bien plus tard encore, c'est elle qui me retrouva a un detour de ma vie ou je m'etais egare.

C'est elle la petite fee surgie de l'arriere monde qui m'a sauve du labyrinthe et redonne une derniere fois l'elan d'aimer.

Par extraordinaire elle s'appelle Eva, ce livre est son eloge.
Simon Liberati"

En gros l'auteur raconte sa rencontre avec Eva Ionesco, aujourd'hui sa femme, et décrit la fascination qu'elle exerce sur lui.
Je n'ai pas vraiment aimé, j'ai trouvé ça très pompeux, et très décousu. J'ai vu qu'il était en lice pour le Goncourt, il doit y avoir un truc qui m'a échappé car c'est pas fameux!  

Peut-on d'ailleurs appeler ça de l'écriture? Il est quand même douloureux de voir que Bonnefoy vend à 300 exemplaires et Musso à un étiage de 150 000.
(je rebondissais à ce que disait Pook sur l'écriture douteuse dudit Musso).

Ben justement j'avais lu un article qui s’interrogeait sur la fin ou non de la lecture comme passe temps, et de ses causes (qui ne sont pas uniquement liées à internet). Et il montrait qu'effectivement les auteurs de best seller restaient en tête des ventes mais les moins connus eux par contre...
Il y a des lecteurs qui avouent lire moins qu'avant, voire des gens qui ne lisent aucun livre dans l'année.Même si bon après chacun son truc / si c'est des gens qui ne lisent jamais de manière générale soit, c'est plus intéressant de voir pourquoi de gros lecteurs ont ralenti leur rythme.

Ah tiens c'est intéressant cet article, c'était dans quel journal?
Ce qui me chagrine, plus que le déclin de la lecture peut-être, c'est l'indifférence de la plupart des gens face à la culture et aux humanités (et c'est général: les élites aussi sont indifférentes à cela). Assez triste.