... il y a autant de fautes d'orthographe

Rappel du premier message :

dans les journaux, sur les panneaux de signalisation (les accents ) et ce qu'on lit, même chez des gens avec une mention au Bac Littéraire!

Tout à fait d'accord Mamandréa,ça s'apprend en primaire

Hermione,tout juste,mille est invariable (toute façon ça pique les yeux,je suis d'accord)
les 100 je ne sais plus trop,on ne mets le s que s'il est rond je crois: cent mille,deux-cents
le vingt ne prend pas de pluriel sauf quatre-vingts s'il n'est pas suivi d'un autre nombre
Il y a l'histoire du trait d'union aussi
Je vous redis ça avec le cahier

Deux cents euros (pas de trait d'union)
quatre-vingts euros (là trait d'union)

oui, à priori je mettrais un trait d'union si le nombre est inférieur à 100

Ca me pique aussi les yeux les fautes, mais il faut avouer que parfois, à force de voir mal écrit, ça me met le doute! A l'écrit je ne crois pas que je fasse de fautes, par contre sur l'ordi il peut m'arriver de faire des fautes de frappes ou d'étourderie.

Mon homme par ex fait énormément de fautes, quand il doit écrire une lettre, une carte, ou même juste un mail il me demande de repasser derrière lui pour corriger ses erreurs! le pire c'est que le plus souvent, il pourrait les éviter s'il y faisait un peu plus attention. Quand je relis avec lui, il est toujours avec moi et corrige avec moi ses erreurs (orthographe ou grammaire) et me demande toujours de lui expliquer. Je trouve ça bien, même si malheureusement la fois suivante la même faute revient......

Ah l'orthographe, vaste sujet.

En général, je trouve que des fautes d'orthographe décrédibilisent un propos, surtout s'il se veut sérieux.
Le problème est que ce problème d'orthographe est de plus en plus courant et général. Je vois même des fautes sur le site de la Cour de Cassation. En stage, je corrigeais les fautes des avocats ( ).
Je pense que c'est une question d'éducation et de volonté: mon père n'a pas le français comme langue maternelle, et il ne fait aucune faute d'orthographe.
A Stan (lycée privé, comme ta BF, Pooky), on ne laissait pas passer les fautes d'orthographe. Si je me débrouille en orthographe, c'est grâce à cela. Quand j'avais sept ans, je faisais beaucoup de fautes d'accords: ma mère m'a collée trois bouquins d'exercices, et j'ai travaillé dessus tout l'été. Si on avait laissé passer ça à l'époque, j'écrirais probablement plus mal qu'aujourd'hui.
J'en ai un peu assez de la démagogie actuelle dans les collèges et lycées aujourd'hui: ça ne me faisait pas marrer quand j'étais gamine de traduire du Virgile, ou du Cicéron, de lire Balzac, Victor Hugo, Racine ou Corneille. Mais si je n'avais pas été éduquée comme cela, je ne saurais pas penser un minimum par moi-même aujourd'hui. Je remercie mes parents de ne pas m'avoir acheté des bouquins pour enfants, et surtout les Harry Potter qui se vendaient à l'époque: je suis persuadée que les Balzac que je lisais à l'époque m'ont plus formé l'esprit que ce genre de bouquins.
De façon tout à fait partiale, je passe des concours administratifs en ce moment, et je compte aussi sur mon orthographe pour me démarquer des autres candidats.

PS: j'ajoute que le lycée ou le collège ne font pas tout. J'ai profité à fond de la chance que j'avais de fréquenter un bon lycée. Mais j'ai eu des camarades à moitié analphabètes et complètement incultes, qui ont fini par avoir le bac qu'on donne à moitié aujourd'hui. Et même dans mes amis chicos plutôt diplômés (grandes écoles, ou bonnes facs parisiennes), peu lisent des vrais livres (des vrais livres qui forment vraiment l'esprit, pas du Anna Gavalda, du Marc Lévy ou du Paulo Cuelho). En cabinet, j'ai déjà été très surprise de voir des avocates plutôt chicos se repasser du Katherine Pancol: j'ai toujours vu mon père lire des vrais bouquins (certes plutôt d'économie, de finance ou de philosophie politique). Et même mon frère qu'on a souvent vanné parce qu'il aime moins lire que nous, lit au pire des articles de l'Encyclopaedia Universalis, quand il n'est pas inspiré.

Il y avait un magnifique "DEFENCE D'AFFICHER" près de chez moi l'autre jour

Nina : je lis aussi bien Harry Potter (que personnellement j'ai beaucoup apprécié), que du Joyce Carol Oates, du Virginia Woolf, du Kerouac ou du Philip Roth (on remarquera que je lis peu de littérature française. C'est vrai. Mes goûts actuels me portent peu dessus, mais c'est une autre question)

Pour moi c'est un peu comme avec la bouffe : c'est pas parce que j'aime le foie gras, les très bons vins, la bouffe raffinée, que je boude les bonbons ou une bonne bière de temps à autre.

Oui, bien sûr (en me relisant, je me suis trouvée un peu snob et élitiste).
Le problème est quand les gens ne lisent rien d'autre. Et je ne sais pas si ça forme l'esprit des enfants.

ah ben j'ai adoré lire Ovide, j'ai voué une passion à Dumas, j'ai même lu Balzac (mais jamais pu l'aimer hélas c'est pas du tout mon truc) mais je dois dire que j'ai des goûts beaucoup plus contemporains depuis quelques années

Nina a écrit:

. Et même dans mes amis chicos plutôt diplômés (grandes écoles, ou bonnes facs parisiennes), peu lisent des vrais livres (des vrais livres qui forment vraiment l'esprit, pas du Anna Gavalda, du Marc Lévy ou du Paulo Cuelho). En cabinet, j'ai déjà été très surprise de voir des avocates plutôt chicos se repasser du Katherine Pancol: j'ai toujours vu mon père lire des vrais bouquins (certes plutôt d'économie, de finance ou de philosophie politique). Et même mon frère qu'on a souvent vanné parce qu'il aime moins lire que nous, lit au pire des articles de l'Encyclopaedia Universalis, quand il n'est pas inspiré.

Je suis pas d'accord du tout, je lis peu de littérature classique, beaucoup de romans, beaucoup de polars aussi, j'ai dévoré Harry Potter, Katherine Pancol, Gavalda et Coelho, et je n'ai pas l'impression pour autant de ne pas avoir lu de livre qui forme l'esprit, et je ne me sens pas du tout inculte pour autant. C'est une question de goût c'est tout, et franchement lire des livres trop bien écrits avec de longues tournure de phrase incompréhensible, ça me barbe. (et j'en ai lu un paquet pendant mes études)

Argh.
Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas ce genre de livre à mon sens qui forme la réflexion intellectuelle, surtout quand on est jeune et en formation (quand tu as quinze ans et aucun point de comparaison, je ne sais pas si c'est le top de ne lire que du Harry Potter, et pas du Virgile).
Après, perso, je ne trouve pas que les livres classiques ont des tournures de phrase incompréhensibles: j'aime justement le style des classiques français parce que la langue est belle et claire (je pense à Voltaire, Racine, Boileau, Anatole France...). Le jargon, c'est bon pour les gens qui ne savent pas écrire.
M'enfin, je suis hyper attachée à la culture IIIe République, c'est aussi pour moi un ciment de société.

Et merci de m'apprendre que Cuelho s'écrit Coelho: j'ai beau essayer d'être chicos, je fais aussi des fautes d'orthographe

PS: j'occulte mes lectures mensuelles de Glamour, et Cosmo. On est chicos ou on ne l'est pas.

oui je comprend ton point de vue aussi ;
Franchement, je préfère voir des gamins lire Harry potter que ne pas lire du tout. Et je t'assure que quand j'étais ado je n'ai quasi pas lu de classique à part Maupassant. (mais j'aime Maupassant).
Le dernier classique que j'ai lu c'était La princesse de Clèves de Madame de Lafayette, j'ai détesté, je me suis ennuyée à mourir.
Pour les tournures incompréhensibles je pense pas forcément aux classiques mais plutôt aux essais, aux livres scientifiques (pas dans le sens sciences pures et dures, les lettres et l'histoire sont des sciences aussi)....
J'ai pas relevé ta faute sur Coelho, j'aurais plutôt pensé que tu avais fait une faute de frappe en fait

Mais en fait je pense qu'on a simplement pas la même approche de la lecture en fait;

En histoire, j'ai pas lu beaucoup de classiques, mais dans mon souvenir, Le Roy Ladurie, Bloch et Furet, c'était bien écrit. Et une de mes citations préférées est de Georges Friedmann, et c'est magnifique!
Mais je t'accorde qu'il doit y avoir des horreurs: en droit, c'est souvent jargonnant.
Pour Coelho, c'est moi qui me suis auto-flagellée

Nan mais je comprends ton point de vue aussi. M'enfin, si j'ai des gosses, ils liront du Homère à six ans (lointain souvenir de l'époque où mon père avait collé une édition bilingue de Homère à mon frère âgé de treize ans. On est souvent too much dans les familles d'immigrés: on veut être plus royalistes que le roi!)

moi je leur donnerai du Harry potter

moi quand ils s'énerveront après moi, je dirai à mes fils de 4 ans "mon chéri, je sais bien que tu es en colère, mais c'est parce que tu veux couper le p*nis de papa pour faire crac-crac avec Maman, c'est une pensée normale mais tu ne peux pas le faire" et ils seront traumatisés à vie

Je plaisantais pour Homère....


















...ils liront du Pascal

moi je plaisantais pas

Nan mais toi, on sait que t'es capable de tout

oué, quand ils seront adolescents j'emploierai plein de mots tels que "hormones", "p*nis" "v*gin", "puberté", "pilosité", "testostérone" devant eux, comme ça ils sauront plus où se foutre
et je parlerai de leur pilosité pubienne devant eux avec mes copines

Pauvres gosses

(les miens devront lire de force Andrea Dworkin et Homère. Comme ça, ils liront que p¨nétrer une femme c'est mal, et du coup, je serai moins emm*rdée plus tard: j'aurai pas de belle-fille chiante)