Bonheur ou Plaisir?

Faîtes-vous la différence?
Pensez-vous être heureuse au quotidien (ou pas)? Ou votre vie est-elle une recherche incessante de plaisirs?
A vous! ;)

:) je pense etre heureuse au quotidien, mais j'aime bien me faire des petits plaisirs ;)

oui je fais la difference, le premier est une situation le 2eme des petites actions

compètement d'accord avec ce que dit Bichette

Je fais la même différence que BichetteZhom, sauf que pour ma part, je cours encore après mon bonheur ( et je crois que je suis pas loin de le rattraper )

Il y a cette phrase connue: le bonheur est le chemin...
je pense que l'état de bonheur est la somme de plaisirs durablement acquis, que ces plaisirs soient intellectuels ou matériels d'ailleurs.
Donc les plaisirs quotidiens participent à construire le bonheur mais ne sont pas le bonheur lui-même, si non on pourrait dire que les "drogués" sont heureux

Je suis curieuse de connaître la réponse de l'auteure du sujet

Depuis quelques années, je pense être heureuse.
Ca coïncide avec la période où j'ai rencontré l'Homme. Il me rend certes heureuse mais il n'est pas la raison principale pour laquelle je me sens heureuse. Je crois que je sais tout simplement mieux qui je suis, ce que j'attends de la vie et ce que je n'attends pas.
En revanche j'adore les plaisirs de la vie. Les plaisirs financiers, j'aime m'acheter des petites choses sympas, shopping, mais beaucoup de gadgets également... Un bon restaurant, un voyage, j'adore offrir des cadeaux, etc.
J'ai quand même mis très longtemps avant d'avoir ce sentiment de bonheur... et je me demandais donc si j'étais un cas isolé ou pas. ;-)
J'espère que le bonheur n'est pas aussi éphémère que le plaisir en tout cas. Je crois que ça se travaille et que c'est avant tout un état d'esprit.

je ne suis pas heureuse, mais je connais des instants de plaisir et des moments de bonheur
j'ai d'autant conscience de ne pas être fully happy que je goute parfois au bonheur

Comme Marika j'ai l'impression de courir après le bonheur pour le moment. je pense qu'il viendra lorsque j'aurai acquis une certaine sérénité, pour l'instant je suis dans une période de transition: encore en études, incertitudes quant à ma vie future, je ne suis chez moi nulle part... Ca ne m'empêche pas d'être contente de ma situation, mais je ne peux pas dire que je connaisse déjà le bonheur.

Comme Pooky..

je ne pense pas avoir atteint le Bonheur, que l'on voit comme un saint Graal, qui serait la plénitude parfaite.. sans doute utopique..
Mais je vis une succession de petits bonheurs/plaisirs au quotidien.. Mais peut-être que c'est ca le Bonheur, une succession de petits bonheurs.. en tout cas il m'en manque encore qqes uns..

est-ce que le plaisir ne peut pas être assimilé à un petit bonheur ?

Je répondrais non, pour moi il y a une différence de nature et non de degré entre le plaisir et le bonheur.

c'est vrai.. on peut ressentir du plaisir sans être heureux..

Mais le bonheur n'est peut-être pas justement cette plénitude parfaite à laquelle on aspire. Rien ne sera jamais parfait. Etre heureux, c'est peut-être se satisfaire de ce qu'on a, en tirer le meilleur parti et au jour le jour améliorer son quotidien et essayer de rendre heureux les gens... non?

je sais pas
je connais une femme qui irradie de "tout"
elle a des pbms pourtant, mais on sent qu'elle est heureuse
et elle le communique

Ben oui c'est ça qui est dingue.... on dit souvent que les pauvres qui vivent dans des pays pauvres sont plus heureux... peut-être parce qu'ils sont plus simples, et se satisfont de ce qu'ils ont, de l'essentiel, çàd être en vie...

Oui je pense qu'être heureux suppose une certaine capacité à l'être, tout le monde ne peut pas y arriver je pense.
Mais je ne sais pas si on peut dire que les pauvres sont plus heureux. J'ai récemment lu une étude mondiale qui montrait que la grande majorité des gens, quel que soit leur revenu, désirent toujours 30% de plus que ce qu'ils possèdent. Bien sûr le bonheur ne repose pas que sur du matériel, mais voir que les plus pauvres comme les plus riches sont pareillement insatisfaits laisse songeur.

Parce qu'on a tendance à envier ce que les autres ont... sans doute...

deux autres choses que ces réflexions m'évoquent
-oui Célestine, tout le monde n'a pas la propension au bonheur
- pour le bonheur malgré la pauvreté, j'ai envie de dire (en schématisant, forcément!!) si on est pauvre dans un pays pvd c'est sûrement plus dur d'être heureux que si tu es pauvre (au sens que NOUS connaissons) au sein de tribus non "civilisées" mais là, n'est ce pas juste notre perception?

Je suis d'accord sur le fait que tout le monde n'a pas la même propension au bonheur... Je crois que notre monde occidental (et ca gagne bien d'autre régions aujourd'hui) fait de nous des gens nombrilistes qui n'ont d'autre souci que de s'en trouver..
Tu prends une personne dans un pays pauvre ou en voie de développement, sa préoccupation première est de survivre au quotidien..
A partir de là elle ne se demandera pas si elle est heureuse dans sa vie, pourquoi son homme n'a pas répondu à son texto aujourd'hui, pourquoi elle a raté le it-bag du moment, pourquoi son super collègue l'a pas calculée aujourd'hui, pourquoi ses deux malheureux kilos en trop lui pourrissent la vie..
Après oui, chacun ses préoccupations..

Suis d'accord aussi avec Pooky sur le fait qu'il est sans doute plus "simple" d'être pauvre dans un pays en voie de dev, que dans un pays industrialisé..
Oui, on peut être heureux sans rien..
J'ai eu la chance de rencontrer des personnes vivant au milieu de la brousse, dans des cases, avec quasi rien, une ribambelle de gamins, certaines familles en avaient perdu.. et pourtant ces gens semblent heureux... Ils respirent la joie de vivre.. Je ne sais pas s'ils sont véritablement heureux au plus profond d'eux mêmes, mais en tout cas ils en ont l'air...

Comme Pooky et Célestine, je pense que tout le monde n'a pas la même propension au bonheur.
Seulement, là où mon avis diverge, c'est que je pense que l'aptitude au bonheur peut se travailler. Mon propos n'est pas de stigmatiser les gens qui ne sont pas heureux en leur disant de se secouer, non. Mais de rassurer les gens qui se pensent inaptes au bonheur en leur disant de ne pas dire "fontaine, je ne boirai pas de ton eau"

Point de vue de fille qui se pense heureuse : tout n'est pas tout rose dans ma vie, il y a des gens qui m'agacent, des coups de blues, des crises de larmes parfois dans ma vie. Mais tous les jours je me lève en me disant que je vais trouver une raison d'entretenir ce foyer de bonheur, qui est tantôt un feu ronflant, une joyeuse flambée, tantôt des braises qui couvent sous le cendre, tantôt un feu honnête et bien chaud. C'est ça le bonheur : c'est ce feu qui couve en moi, qui me réchauffe et qui, j'espère, réchauffe les autres.
Je ne saurais pas vous dire exactement de quoi il consiste. Je sais juste qu'un matin, après des années à être malheureuse comme les pierres, puis tiède, ni bien ni mal, je me suis dit "mais en fait je SUIS heureuse". Et depuis le feu couve.

Sinon, pour moi le plaisir a plutôt à voir du côté du corps. C'est une sensation intense, agréable mais plutôt brève, souvent apportée par nos sens, qu'il s'agisse du plaisir "charnel", mais aussi d'un morceau de chocolat ou de l'achat d'un vêtement nouveau.

Je rejoins l'analyse de Colombine, de Pooky et Célestine.
Le bonheur ? nous courrons ts après sans, pour certains, ne jamais le rattraper.
Dans le Bonheur, désespérément, de Comte-Sponville (je vous le conseille) j'ai retenu une chose, il ne faut pas vivre pour espérer mieux de la vie, mais vivre pour le bon, pour les plaisirs et les joies de chaque instant.