Quand on vous dit non...

Vous demandez un service, une faveur ou autre - d'une manière générale (on est en "classique") comment vivez-vous les "non"? Les prenez-vous très à coeur? Les relativisez-vous? Savez-vous laisser à l'autre sa liberté de refuser?

sujet Pooky, sujet réussi (méthode coué)

j'essaie de me demander si ma faveur était exagérée, de mon point de vue et de celui de la personne (souvent différent), si je ne comprends pas je demande avec tact la raison soit à son entourage soit à la personne.
là soit je comprends et je me dis que c'est ma faute
soit je ne comprends pas et je me dis tant pis...

après chacun fait comme il veut dans sa vie et on est pas obligé d'accepter de faire des faveurs aux autres...

Quand on me dit non, j'essaye de comprendre pourquoi. Souvent, il y a une raison.

En revanche, j'ai parfois l'impression qu'un "non" que je n'explique pas est une sorte de punition...!

Ca me destabilise énormément.

c'est intéressant de creuser le "pourquoi" (et ne te juge pas, cherche la raison profonde, c'est une des clés pour être moins affectée ensuite)

Pourtant ce n'est pas parce que j'aurais eu l'habitude qu'on me dise "oui" à tout quand j'étais enfant, c'était même plutôt le contraire, je pense qu'on m'a plus souvent "interdit" qu'"autorisé"... et il n'y avait pas trop de discussions possible. Alors ça vient peut-être de là... peut-être qu'inconsciemment je me dis que j'ai "encore" fait une demande irréaliste?
Bon, ça c'est avec les gens avec qui je ne suis pas forcément à l'aise: un patron par exemple...

Pour moi tout dépend de la demande , ou de la faveur
J'estime souvent qu'une personne a le droit de refuser une de mes demandes
Mais si la demande est raisonnable , et si le non ,ne me parait pas vraiment justifié , j'essaye de savoir pour quoi cette demande a essuyé un refus

Si c'est pour une cause grave ,ou très utile, je suis moins diplomate au dira..

Sur le coup, ça me vexe, je le prends pour moi. Je me dis que c'est parce qu'on ne m'apprécie pas ou que l'on ne me pense pas capable de faire telle ou telle chose.<br>Et ensuite, je réfléchis pour être la plus objective possible.<br>Suivant les raisons du non, j'accepte... ou pas.<br>

Si c'est professionnel, j'ai appris à m'en détacher. J'aime mon métier, j'adore mes collègues, mais c'est "professionnel" : j'essaie de ne pas y mettre d'affect, donc je raisonne le plus possible. Pour travailler depuis quelques années, j'ai compris aussi que le "non" dans le milieu pro tient souvent plus aux contraintes des personnes en face qu'à ma personne ou à mes demandes.

Si c'est personnel, ça dépend. Je suis quelqu'un qui donne beaucoup en amitié et en amour et j'ai donc du mal si on me répond trop souvent "non", j'ai l'impression de donner sans recevoir et ça pour moi c'est pas une relation durable sur le long terme.
Par contre si c'est "désolée ce week end ça va pas être possible, je suis prise jusqu'au mois de mars 2011" je... comprends... Mes week ends à moi aussi sont super pleins et je sais que c'est dur à vivre pour moi de ne pas arriver à me rendre disponible pour mes ami(e)s...

mouais...^^

;)

Je sais que j'aurai du mal à le comprendre ; pas parce qu'il faut me dire oui à tout mais si je prends l'exemple de quelqu'un dont je suis proche, cela me vexerait. J'ai pour habitude de dire beaucoup oui et donc ceci explique peut être cela !

Je me vexe, je suis en colère, j'ai envie de taper du pied de rage, j'en veux au monde entier.

Ca passe en 15 minutes, mais la frustration du "non" est terrible et foudroyante. Et non maitrisable. Evidement, je n'en laisse rien paraitre, mais intérieurement je bous.

Ce qui évidement entraine une peur du "non" et donc du rejet. Et je pense que c'est la raison pour laquelle je suis complètement inhibée avec certaines personnes (la gente masculine qui me plait, au hasard )

Comme Moka, je le vis très mal.

Je suis à un âge où j'ai passé l'âge de demander la permission pour quelque chose et donc je ne m'attends pas à des "non" car, en général, ce n'est pas vraiment une question que je pose mais un service imposé. Il faut dire qu'on a rarement l'occasion de me dire non car je demande rarement des services. Mais c'est vrai que si je demande à un copain de me dépanner d'une cigarette, si je demande à l'information de me réparer mon word ou à mon père de passer me prendre des serviettes hygiéniques, je le prendrai très mal qu'ils me disent non.

Par contre, quand je sens que je demande un gros service à quelqu'un, je vais tenter d'adoucir le truc au maximum en m'attendant au non et en essayant d'anticiper ses arguments pour éviter le "non" ou pour me dire que c'est moi qui l'ai provoqué. Par exemple, proposer à une amie de venir à mon anniversaire tout en précisant qu'il n'y aura personne qu'elle connaît, qu'elle risque de s'ennuyer. ça me ferait plaisir qu'elle vienne mais je comprendrai son refus.
Là, j'ai l'impression de toujours contrôler la situation finalement car c'est moi qui ait accepté qu'elle puisse me dire non.

Je viens de me rendre compte que je suis hyper capricieuse et je me fais peur à moi-même...

Tout dépend de la nature de la demande..
Tout dépend aussi de qui vient le "non"..

Bien sûr je peux être déçue... mais bon.. Il nous arrive à toutes de dire non parfois, pkoi les autres n'auraient pas ce droit... ?