Mon boulot : que révèle-t-il sur moi ?

Veuillez m'excuser pour le titre mais j'avais pas d'idée.

En gros, quel boulot faites vous ? Correspond-il à ce que vous pensiez faire (petit(e), quand vous avez entrepris vos études, appris sur le tas ...)
Pourquoi ? En êtes vous satisfaites?

Finalement le but n'étant pas de savoir quel boulot vous faites basiquement mais votre rapport à lui ...

Je me réponds pour donner l'exemple !

Je suis toujours étudiante mais je bosse aussi à côté de mes études.
Là où mes études rejoignent mon boulot c'est que je prépare le CAPES d'anglais et que je suis animatrice en ALSH donc je bosse avec le public que je serai amenée à rencontrer quand je serai ensignante.

Pour l'instant mon parcours correspond à celui que j'avais petite ; je voulais être prof, de quoi, pas d'idée. L'anglais s'est imposé comme une évidence.

Après si je n'ai pas mon concours j'envisagerai de bosser dans le même domaine mais avec d'autres concours !

Intéressant sujet !
Pour moi, il y a eu deux phases et entre deux un grand changement de vie...
Une première phase où le choix de mon métier (commerciale sur le marché pro puis grands comptes) visait de façon inconsciente à correspondre aux attentes et la vision du monde de mes parents (il faut travailler beaucoup, être indépendant, bien gagner sa vie, aquérir un bon niveau social). J'avais aussi très peur de ne pas trouver d'emploi après mes longues et chères études. J'attendais qu'on me dise : "c'est bien ma fille, nous sommes fiers de toi". Non seulement cela n'a pas ou peu été le cas, mais mes parents n'ont jamais compris ce que je faisais ou l'ont méprisé, ce dont j'ai souffert puisque je faisais cela "pour eux" en quelque sorte...

L'année dernière, patatras, tout ça s'effondre lentement, et je décide de changer de voie et je me brouille avec mes parents peu de temps après. Nouvelle orientation : je reprends des études dans ma matière préférée, la littérature, et je décide de passer les concours pour devenir enseignante. Peu importe le niveau de vie, la considération : j'ai juste envie d'étudier et de transmettre ce que j'aime, tout en faisant un métier utile aux autres. Et depuis que j'ai pris cette décision je me sens beaucoup mieux !

J'ai de la chance
Je fais le métier dont je rêvais sans savoir s'il existait.
J'ai eu la chance de faire les bonnes rencontres, j'ai aussi beaucoup bossé
Mon métier est de communiquer, écrire, mettre en page, consoler, écouter, mettre des projets en route
ça me va bien...

Je suis assistante en agence immobilière, par facilité, parce que j'ai travaillé dans ce domaine durant mes études, et que j'ai eu le job alors que je songeais à reprendre mes études.
J'ai fait des études en gestion des ressources humaines, parce que je voulais travailler dans le recrutement.
A l'origine, je voulais être avocate, puis traductrice, parce que j'adore l'anglais et l'espagnol, mais à l'époque il fallait partir à Caen, et financièrement c'était impossible.

Comme je ne m'épanouis pas dans mon boulot, et que je pense que je vaux mieux que d'être le défouloir des clients mécontents, j'envisage de faire mon M2 en RH en septembre prochain, pour enfin bosser dans un domaine qui m'intéresse vraiment.

Je suis comptable, et il me correspond parfaitement. C'est un boulot très carré où le but est à partir de tout un tas d'info, on doit tout mettre en ordre pour sortir les chiffres intéressants. Cà peut paraître barbant à beaucoup mais c'est parfait pour moi. Ce métier m'a permis de m'épanouir et je crois que je suis vraiment calée pour çà. Bon après je pense qu'il faut aussi être dans une boîte intéressante et avoir un travail varié et ne pas faire la même chose tout le temps.
Ce n'est évidemment pas vraiment le boulot que je voulais faire quand j'étais enfant (d'ailleurs qui pense à la compta étant enfant ?) mais d'un autre côté je ne savais pas ce que je voulais faire...
Je suis reconnaissante à mon conseiller d'orientation du lycée qui m'a fais choisir cette voie.

Pour ma part je suis étudiante en Langues et Littératures françaises et romanes (des études de Lettres + de langue, soit linguistique et italien et/ou espagnol).

Je me suis orientée vers un master didactique (je suis actuellement en 2e master). C'est-à-dire que je fais mon agrégation (en soirée et/ou le samedi) tout en suivant mon cursus de Romaniste.

Bref, le chemin tout tracé (car c'est le débouché le plus important pour les Romanistes), ce serait de devenir professeur de français dans le degré supérieur. Et c'est d'ailleurs certainement ce que je vais devenir.
J'avoue que j'hésite, parfois... Le boulot de professeur est très mal considéré de nos jours, et j'ai peur de ne pas m'épanouir dans un boulot de "fonctionnaire". J'ai peur du regard des autres, peut-être, surtout. Peur de ne pas être considérée.

En effet, je sais qu'avec éventuellement une formation complémentaire (en langues, en gestion, etc.) je peux postuler pour bosser dans le monde du commerce et des finances, la consultance en ressources humaines, en secrétariat administratif, ou bien sûr dans le monde de l'édition et de la culture. Ce sont les débouchés qui s'offrent aux Romanistes, après l'enseignement, qui est majoritaire.

Mais je ne crois pas que je sois motivée pour bosser dans ces domaines. Je pense que, vraiment, la seule chose qui me fait "hésiter", c'est le regard des autres. D'ailleurs, à ce sujet, le témoignage d'Arthénice m'interpelle...

Sinon, enfant, j'ai voulu devenir coiffeuse, écrivain, institutrice, détective, etc. Alors mon boulot ne correspondra peut-être pas à ce que je pensais faire petite (quoique si je suis prof, ça correspondra tout de même), mais mes études correspondent bien à mon goût pour les livres et la littérature que j'ai manifesté toute gosse. =)

le regard des autres dépendra de ton attitude
je reste persuadée qu'un prof qui parle de son métier aec passion, enthousiame, feu, sera toujours admiré
les élèes ne respectent pas les profs qui débarquent, lisent un truc et partent
les passionnés feront toujours rêver, non?

Tu as peut-être bien raison Pooky !

En tout cas, je crois que pour faire ce métier, il faut être passionné. Pour les élèves, mais pour soi aussi, parce que sinon, on s'ennuie très rapidement...

Je n'ai encore fait encore qu'un stage de 10h dans l'enseignement (l'année dernière), et ça m'avait plu, surtout les préparations de cours, ça prend un temps monstre, mais j'adore préparer des cours les plus ludiques et intéressants possibles, construire le dossier des élèves le plus pratique et sympa qui soit, etc. ! =)
Je ne sais pas encore si j'aime vraiment donner cours par contre. Il faut avoir confiance en soi et se sentir bien dans sa peau pour être vraiment à l'aise devant une classe ! Ce qui n'est pas encore mon cas. Mais ce n'est qu'une question de temps... =)

c'est valable pour tous les métiers
remarque ce doit être difficile d'être passionné d'être secrétaire par exemple, là, ce qui va primer, c'est le relationnel...

up

Le besoin d etre utile...

Je suis dans la maîtrise d'ouvrage informatique de la DGFiP.
j'ai atterri là, à travers des concours administratifs, en recherchant aussi un poste près de chez moi.
J'avoue que ça me plaît beaucoup beaucoup.
Je veux passer une qualif supplémentaire pour devenir analyste et poursuivre ma carrière dedans.

Je ne pense pas qu'on soit fait pour "un métier", je pense qu'on a les qualités, les capacités de s'épanouir plus particulièrement dans un certain nombre de domaines, et il faut bien cerner lesquels...

Quand j'étais petite, je suis passée par l'envie d'exercer plein de métiers différents : puéricultrice, enseignante.. puis ensuite (au lycée) mon penchant pour le domaine de l'information-communication s'est solidifié.
Mon boulot actuel me convient parfaitement parce que ;
- le travail en agence est très très intense. Il y a beaucoup de boulot, et on a plein de dossiers différents à gérer en même temps ( ce qui ne veut pas dire qu'on ne fout rien chez l'annonceur, juste que c'est un chouillat plus calme). Et moi j'aime ça ; j'ai besoin de travailler dans le dynamisme, dans le speed sinon je m'ennuie et ça me saoule.
- Mon agence fait donc de la collecte de fonds, du conseil, de la communication, du Web pour des associations/ fondations. Notion d'utilité, intérêt général, tout ça ... Finalement je me sens bien parce que , comme déjà dit, même si je suis dans le privé, je sais que je suis utile parce que j'aide des associations à communiquer et à collecter des fonds pour servir une cause .

Question un peu difficile, surtout que je ne travaille pas encore.
Je suis une littéraire pas créative du tout, et comme beaucoup de littéraires ratés, j'ai fait du droit. Je me suis essayée au commerce international, j'avais horreur de ça.
J'ai eu toutes mes années de droit sans encombre: ça a au moins eu le mérite de me structurer l'esprit, ce qui n'était pas le cas quand je suis sortie de Terminale.
En licence, j'ai choisi le droit du travail parce que c'était concret et que ça pouvait servir. J'ai hésité, puis poursuivi en spécialisation en M1, puis en M2.
Je ne pense pas m'être trompée de voie, parce que j'ai envie de me lever le matin pour aller bosser. Mais je n'ai toujours pas envie de travailler dans un gros cabinet ni dans une multinationale (surtout pas en grande distrib'). Je viens de découvrir le milieu associatif du secteur social et médico-social, et je commence à réfléchir de m'orienter là-dedans. Après tout, en passant par la GRH, je pourrais à terme devenir directrice d'établissement, je pense que ça me plairait.

Je suis une littéraire qui a mal tourné
Bac A1 (philo-latin-grec) avec des bonnes notes, et puis comme j'avais un rêve d'enfant (basé sur rien) de devenir architecte, une année-passerelle de maths (20h par semaine de maths, 7h de physique, et encore de la chimie et du dessin technique) que j'ai réussie brillamment après avoir commencé mal (j'étais nulle en maths au départ, au lycée j'avais une une prof qui lisait des BD dans son coin pendant qu'on devait faire des exercices, et ce de la 4ème à la 2nde...). J'ai ensuite commencé l'architecture, détesté ça, du coup j'ai fait un diplôme EPFL (=maîtrise/M2 actuel) de... maths.
Après ça, soit je devenais prof (j'avais pas envie), soit je continuais dans la recherche et je faisais une thèse (j'ai commencé mais vite réalisé que ça ne me convenait pas, je n'avais pas le niveau et puis je déteste travailler seule), soit je faisais ce que plein de matheux font : de l'informatique - et c'est ce que j'ai fait. J'ai commencé comme analyste-programmeur, comme on disait à l'époque, et puis j'ai assez vite évolué vers des choses qui me conviennent très bien, et que peu d'informaticiens aiment (ce qui fait que j'ai ma niche) : interface avec les utilisateurs, études des besoins, support, documentation.

Pas le niveau en maths,en physique,ni en anglais,la vie qui baisse à l'adolescence, laisse tomber le metier de pilote,hop un bac économique,il fait être réaliste dans la vie.
Je ne savais pas quoi faire,je voulais juste voyager! Fuir peut- être? le métier de convoyeuse de l'air m'attirait. Missions humanitaires,rapatriements etc...un métier sans attaches.
Il fallait le diplôme d'infirmière comme pré-requis,et voilà! J'ai aimé ce métier que je connaissais absolument pas.rencontré zom donc oublié de partir.
Un métier assez dur pour moi physiquement,nerveusement,je gère assez mal le stress continu ( aux urgences je meurs) mais il m'a apporté beaucoup personnellement. De belles rencontres avec des collègues et des patients.
D'ailleurs en y réfléchissant,il m'apporte même encore aujourd'hui en me faisant comprendre beaucoup de choses. POurquoi soigne-t-on par exemple?