mes auteurs favoris

Rappel du premier message :

Barbara Cartland, Guillaume Musso, Gérard de Villiers... on a toutes un auteur favori, celui dont on se procure le dernier livre par principe, celui dont on veut avoir tout lu...

Quel est le vôtre? et pourquoi...

Zola (j'ai tout lu entre les âges de 12 et de 13 ans je crois), pour son réalisme, sa vision sociologique féroce, son humanisme
Jane Austen, pour ce romantisme caustique qui est sa marque de fabrique, et pour le portrait d'une société qui n'est plus
Philip Roth, pour son imagination, son humour, son humanisme
Francis Scott Fitzgerald, pour son romantisme et son désenchantement
Simenon (ma grand-mère les avait tous, je les ai tous lus), pour son mélange d'intrigue policière et d'observation sociologique
Proust (j'ai lu A la recherche du temps perdu l'été 76, l'été de la sécheresse...), pour son rythme, sa lenteur, sa qualité d'écriture
Kundera, pour sa désesperance
Vian, pour son imagination débordante, son décalage, son humour
Sébastien Japrisot, pour sa qualité d'écriture, son rythme, la manière qu'il a de vous prendre à la gorge avec son mélange particulier d'intrigue plus ou moins policière et de roman
Colette, pour sa plume acérée, son style, son telent de conteuse
Erica Jong, pour son féminisme, son enthousiasme, sa vision franche de la sexualité

Francis Scott Fitzgerald
Boris Vian
Guy de Maupassant
Emile Zola
William Shakespeare
Paulo Coelho
George Orwell
Charles Baudelaire
Gabriel Garcia Marquez
Pablo Neruda
Antonio Skármeta
Carlos Ruiz Zafón
...

dumas
hugo
troyat

Eh vous zavez pas dit pourquoi !
Faut que je revienne par ici

J'ai édité pour dire pourquoi!

Oh merci t'es trop chou !

Proust. Pour ses descriptions des grotesques de la société, ses portraits de personnages et ses pages sur le chagrin. Magnifique.

Beckett, pour l'humour de situation, ses phrases superbement écrites, son sens de l'absurde, sa noirceur qu'il arrive à rendre drôle: "C’est le commencement qui est le pire, puis le milieu puis la fin ; à la fin, c’est la fin qui est le pire."

Céline. Le rythme de ses phrases, le cynisme ("Celui qui parle de l'avenir est un coquin. C'est l'actuel qui compte. Invoquer sa postérité, c'est faire un discours aux asticots."), des pages terriblement drôles, sa manière de combiner langage parlé et noblesse de la langue, sa description de la guerre

Claude Simon. Pour sa manière d'écrire comme un peintre, par touche qui créent une atmosphère. Et ses incroyables descriptions de personnages

Voilà, j'ai édité avec le "pourquoi"

"L'amour, c'est l’absolu à la portée des caniches"

Gni ?

C'est une citation de Voyage au bout de la nuit.

"la jeunesse, c'est juste de l'entrain à vieillir"
"A mesure qu'on reste dans un endroit les choses et les gens se débraillent pourrissent et se mettent à puer exprès pour vous."

Et un passage d'Albertine disparue:
Et pourtant, quelque joie que pût me donner au moment même ce retour, je sentais que bientôt les mêmes difficultés se présenteraient et que la recherche du bonheur était quelque chose d'aussi naïf que l'entreprise d'atteindre l'horizon en marchant devant soi. Plus le désir avance, plus la possession véritable s'éloigne. De sorte que si le bonheur, ou du moins l'absence de souffrances, peut être trouvé, ce n'est pas la satisfaction, mais la réduction progressive, l'extinction finale du désir qu'il faut chercher. On cherche à voir ce qu'on aime, on devrait chercher à ne pas le voir, l'oubli seul finit par amener l'extinction du désir.

Et une citation de Beckett, sur son livre sur Proust:
"L'habitude est l'ancre qui enchaîne le chien à son vomi."

Un passage de Premier amour de Beckett:
Je lui demandai s'Il n'y aurait pas moyen, de temps en temps, de manger un panais. Un panais ! s'écria-t-elle, comme si j'avais exprimé le désir de goûter du bébé juif. Je lui fis remarquer que la saison des panais tirait vers sa fin et que si, d'ici là, elle pouvait me faire manger rien que des panais je lui en serais reconnaissant. Que des panais ! s'écria t-elle. Les panais ont un goût de violettes, pour moi. J'aime les panais parce qu'ils ont un goût de violette et les violettes parce qu'elles ont le parfum des panais. S'il n'y avait pas de panais sur terre je n'aimerais pas les violettes et si les violettes n'existaient pas les panais me seraient aussi indifférents que les navets, ou les radis. Et même dans l'état actuel de leur flore, je veux dire dans ce monde ou panais et violettes trouvent le moyen de coexister, je m'en passerais facilement, très facilement, et des uns et des autres.

très beau, mais il faut que je le lise lentement et au moins 3 fois pour comprendre d'un autre côté mois ça a toujours était les maths, en littérature et langues vivantes, j'ai toujours étais une quiche